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Critique de le_Bison


« J'aimais beaucoup les wombats, avant. A première vue, ces aimables créatures ressemblent à des oursons, se baladent tranquillement la nuit et mastiquent innocemment des racines. La vérité est tout autre. »

Les histoires de Kenneth Cook commencent, souvent, de cette façon. Il m'amadoue avec ses petites bêtes poilues. Enfin des fois, elles sont plus grosses ou portent des écailles, mais il est toujours question d'un animal sauvage croisé dans le bush et de quelques bières fraîches parce qu'il fait chaud dans le bush.

On ne m'amadoue pas aussi facilement que ça, moi. Je ne porte pas une passion pour ces petites choses poilues. Par contre, la bière…

« Je n'avais pas une folle envie de boire comme un trou à dix heures et demie du matin, mais je campais à quelques kilomètres de la ville, la température frôlait les quarante-huit degrés à l'ombre, j'avais vu le plésiosaure et il n'y avait pas d'autre refuge que le pub de White Cliffs. J'acceptai une autre bière… »

Les rencontres peuvent paraître répétitives, même un peu forcées. Un écrivain-narrateur, guère courageux, plutôt pleutre, d'un âge certain et en « léger surpoids » se balade dans le bush, en quête d'inspiration certainement. De-là, des rencontres, des animaux en détresse, des cow-boys en mal de virilité, des chercheurs de trésors et d'opales, et des marsupiaux qui puent. Il veut bien faire, il se méfie, mais se retrouve toujours embarqué dans des histoires incroyables, des aventures fabuleuses où le mot jubilation fait sensation lorsque la température dépasse les cinquante degrés et qu'un gentil kangourou se retrouve entortillé dans le fil de fer d'une clôture.

Je crois que c'est le premier bouquin australien que je lis. Une première, donc. Et une lecture magnifiquement dépaysante et rafraichissante. du pur divertissement, sans prise de tête, du voyage, des moments drôles et fins SANS OUBLIER de la bière fraîche qui coule à flot. Qui n'a pas rêvé un jour de devenir l'espace d'un week-end Crocodile Dundee ! Juste pour porter son chapeau et son collier de dents de requin qu'on égrène façon chapelet. Oui, ce soir, appelle-moi Crocodile Dundee et en mâle viril – je sais que tu es amoureuse de Crocodile Dundee – je vais partir à la chasse au croco !

La Vengeance du Wombat où l'art de sentir la puanteur d'un kangourou.
Lien : http://leranchsansnom.free.f..
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