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Critique de Apophis


Une bande de bras-cassés vole un artefact de pouvoir... et la vedette à certains des personnages emblématiques du cycle !

Ce tome, présenté par les éditeurs français comme le sixième du cycle de la Compagnie Noire, est en réalité le quatrième (ou à la rigueur le 3.5). Il fait le lien entre les sous-cycles du Nord (tomes 1-3) et du Sud (Jeux d'ombres et Rêves d'Acier). Les événements qu'il décrit se passent en même temps que ceux de ces deux derniers livres, et sont la suite immédiate de ceux décrits à la fin du tome 3, ce qui fait que le lire en sixième position n'a en fait pas beaucoup de sens (ce qui a fait dire à un grand nombre de lecteurs qu'il s'agissait d'un « flash-back », alors que le roman n'a pas été conçu comme tel).

Ce roman est plus considéré comme un spin-of que comme une histoire à part entière de la Compagnie Noire, tout simplement parce qu'aucun de ses membres officiels et actuels n'y prend part (ils ne sont que mentionnés). En revanche, nous y retrouvons d'anciens membres, associés ou antagonistes de l'unité, dont Chérie, Silence et Casier, le garde des Tumulus qui apparaissait déjà dans le tome 3.

Paradoxalement, alors qu'il scelle le destin de certains personnages emblématiques de la saga, et boucle certains arcs narratifs, le principal intérêt de ce livre ne réside pas dans les protagonistes déjà connus mais dans le quatuor de criminels qui vont s'emparer de la Pointe d'argent dans laquelle est enfermée l'essence mystique du Dominateur. Leurs efforts pour s'emparer de l'artefact, puis pour le conserver alors que le monde entier, littéralement, veut le retrouver, sont absolument passionnants. Je ne m'attendais pas à retrouver un aspect « Fantasy de crapules » dans ce cycle, orienté sorcellerie et Fantasy militaire, mais force est de constater que Glen Cook se révèle parfaitement à l'aise dans l'exercice. le personnage de Pépé le Poisson, notamment, fait preuve d'une habileté diabolique pour déjouer toutes les recherches, tous les interrogatoires, toutes les souricières. Ou presque…

La fin, franchement réussie, ainsi que le déroulement de l'intrigue ne font pourtant pas l'impasse sur ces combats magiques et martiaux à grand spectacle caractéristiques du cycle. Ce qui l'est moins, en revanche, est la narration et l'intrigue qui, pour la première fois, ne sont pas centrées sur la Compagnie elle-même, mais sur d'anciens membres ou des personnes qui lui ont été liées à un moment ou un autre. Je suis une fois de plus séduit par la capacité de Glen Cook à ne jamais proposer un tome qui est la copie du précédent (ou du suivant, d'ailleurs). Cependant, l'absence de certaines figures de proue, au premier rang desquelles se trouve bien évidemment Toubib, se fait tout de même sentir. le point positif est par contre que cette absence aiguise l'appétit du lecteur et son envie de commencer sans tarder le livre suivant, le premier du sous-cycle du Sud.

Au final, je suis un peu plus partagé à propos de ce tome 4 que je ne l'étais à propos des précédents : sans le gang de braqueurs, je l'aurais trouvé relativement en-dessous des tomes 1-3, mais leur présence le met au niveau de ces derniers sans problème, bien que dans un genre légèrement différent.

Retrouvez la version complète de cette critique sur le blog.
Lien : https://lecultedapophis.word..
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