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Les Annales de la Compagnie Noire tome 6 sur 13

Alain Robert (III) (Traducteur)
EAN : 9782290356890
411 pages
J'ai lu (26/04/2007)
4.09/5   253 notes
Résumé :
Pendant que Toubib et les survivants de la Compagnie cheminent vers Kathovar, une bande d'escrocs à la petite semaine entreprennent de subtiliser la pointe d'argent qui emprisonne l'âme du Dominateur. La nouvelle du vol se répand comme une traînée de poudre, et la ville d'Aviron s'embrase. Tout ce que le monde compte comme sorciers - le Boiteux y compris - semble vouloir s'approprier la pointe maléfique. Toubib et la Compagnie retenus ailleurs, c'est la Rose Blanche... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (21) Voir plus Ajouter une critique
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Après les excellents quatrième et cinquième tomes laissant le devant de la scène au couple détonnant formé par Toubib et Madame et à leurs aventures sur la route de Khatovar, je dois avouer que j'ai éprouvé quelques difficultés à me plonger dans « La pointe d'argent » qui reprend le fil de l'intrigue du troisième volume. Nous voilà donc repartis de l'autre côté de la Mer des Tourments où nous avions laissés une partie de la compagnie, composée essentiellement de Chérie et Silence, ainsi que Corbeau et son compagnon Casier, ici narrateur. En plus de la frustration née de l'absence de deux des protagonistes, il faut également avouer que l'intrigue de ce sixième tome n'est pas des plus transcendante ni des plus originale puisque nous avons pour la énième fois affaire au retour d'un Asservi (certes ils sont coriaces mais tout de même, ça commence à faire...).

Une fois passé ces petites déceptions il faut toutefois reconnaître que Glen Cook maîtrise parfaitement son histoire qui finit par nous emporter presque malgré nous. Les tumulus, la ville d'Aviron, le bestiaire fabuleux de la plaine de la peur (les baleines de vent, les centaures, les pierres et oiseaux dotés de parole... et j'en passe), la relation complexe entre Corbeau et Chérie, le combat mené par la Rose Blanche..., mine de rien on est content de retrouver tout ça. le final de ce sixième volume relève également le niveau, l'auteur nous offrant une scène de bataille particulièrement réussie et des moments épiques très appréciables. Un tome peu essentiel en ce qui concerne l'avancée de l'intrigue globale, donc, et qui fait par conséquent davantage figure d'intermède, mais néanmoins divertissant.
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C'est curieux de lire un épisode de cette série où n'apparaissent ni Toubib ni la Dame. Par contre on y retrouve Corbeau, la Rose blanche et le Boiteux comme “vedettes”, ce qui représente tout de même une certaine continuité même si la Compagnie noire y est également absente. Quant à cet opus en soi, il est divertissant car l'intrigue monte en puissance graduellement, les nouveaux personnages sont intrigants et les liens avec les épisodes passés rappellent de bons souvenirs. Même si d'une certaine façon il s'agit ici d'une tangente de la trame principale, l'histoire progresse et on en apprend de plus en plus sur les principaux protagonistes. Hâte de lire la suite !
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Une bande de bras-cassés vole un artefact de pouvoir... et la vedette à certains des personnages emblématiques du cycle !

Ce tome, présenté par les éditeurs français comme le sixième du cycle de la Compagnie Noire, est en réalité le quatrième (ou à la rigueur le 3.5). Il fait le lien entre les sous-cycles du Nord (tomes 1-3) et du Sud (Jeux d'ombres et Rêves d'Acier). Les événements qu'il décrit se passent en même temps que ceux de ces deux derniers livres, et sont la suite immédiate de ceux décrits à la fin du tome 3, ce qui fait que le lire en sixième position n'a en fait pas beaucoup de sens (ce qui a fait dire à un grand nombre de lecteurs qu'il s'agissait d'un « flash-back », alors que le roman n'a pas été conçu comme tel).

Ce roman est plus considéré comme un spin-of que comme une histoire à part entière de la Compagnie Noire, tout simplement parce qu'aucun de ses membres officiels et actuels n'y prend part (ils ne sont que mentionnés). En revanche, nous y retrouvons d'anciens membres, associés ou antagonistes de l'unité, dont Chérie, Silence et Casier, le garde des Tumulus qui apparaissait déjà dans le tome 3.

Paradoxalement, alors qu'il scelle le destin de certains personnages emblématiques de la saga, et boucle certains arcs narratifs, le principal intérêt de ce livre ne réside pas dans les protagonistes déjà connus mais dans le quatuor de criminels qui vont s'emparer de la Pointe d'argent dans laquelle est enfermée l'essence mystique du Dominateur. Leurs efforts pour s'emparer de l'artefact, puis pour le conserver alors que le monde entier, littéralement, veut le retrouver, sont absolument passionnants. Je ne m'attendais pas à retrouver un aspect « Fantasy de crapules » dans ce cycle, orienté sorcellerie et Fantasy militaire, mais force est de constater que Glen Cook se révèle parfaitement à l'aise dans l'exercice. le personnage de Pépé le Poisson, notamment, fait preuve d'une habileté diabolique pour déjouer toutes les recherches, tous les interrogatoires, toutes les souricières. Ou presque…

La fin, franchement réussie, ainsi que le déroulement de l'intrigue ne font pourtant pas l'impasse sur ces combats magiques et martiaux à grand spectacle caractéristiques du cycle. Ce qui l'est moins, en revanche, est la narration et l'intrigue qui, pour la première fois, ne sont pas centrées sur la Compagnie elle-même, mais sur d'anciens membres ou des personnes qui lui ont été liées à un moment ou un autre. Je suis une fois de plus séduit par la capacité de Glen Cook à ne jamais proposer un tome qui est la copie du précédent (ou du suivant, d'ailleurs). Cependant, l'absence de certaines figures de proue, au premier rang desquelles se trouve bien évidemment Toubib, se fait tout de même sentir. le point positif est par contre que cette absence aiguise l'appétit du lecteur et son envie de commencer sans tarder le livre suivant, le premier du sous-cycle du Sud.

Au final, je suis un peu plus partagé à propos de ce tome 4 que je ne l'étais à propos des précédents : sans le gang de braqueurs, je l'aurais trouvé relativement en-dessous des tomes 1-3, mais leur présence le met au niveau de ces derniers sans problème, bien que dans un genre légèrement différent.

Retrouvez la version complète de cette critique sur le blog.
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J'ai eu un mal fou à me faire un avis, faut il lire ce tome après le tome 5 ou bien après le tome 3 dont c'est la suite directe? J'ai suivi mon instinct, ma logique également, vu que ce tome a été écrit avant les tomes 4 et 5 qui constituent le cyle des livres du sud.
Cela m'a paru plus judicieux et je ne le regrette pas étant donné que l'on retrouve une bonne partie des personnages ; Silence, Chérie, Corbeau, Casier... aux prises avec la gestion des conséquences de l'intrigue des livres du nord ; le devenir de la pointe d'argent qui renferme l'âme maléfique du Dominateur.

Le roman suit une trame a présent "classique", l'impression de ne rien comprendre à l'intrigue puisqu'on la subit de même que le narrateur, un rythme d'action d'abord feutré puis qui s'accélère pour finir en apothéose avec une bataille bien mouvementée et un bestiaire toujours innovant.

L'envie d'enchainer avec la suite est toujours là, ça tombe bien, j'ai les tomes 4 et 5 à lire :)
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Attention si vous n'avez pas lu les tomes précédents, risque de spoils.

Après une fin de cinquième tome tonitruante, je m'attendais à avoir directement la suite des aventures de la Compagnie Noire. Que nenni, nous voilà reparti à la fin du tome 3 avec une autre partie des compagnons. Il n'y a pas intérêt de s'endormir avec Glen Cook car on peut vite être perdu. Cette fois-ci on retrouve Chérie, Silence et Corbeau lancé à la poursuite de voleurs ayant dérobé la pointe contenant l'âme du Dominateur, vaincu dans les tomes précédents... Nous voilà donc reparti sur les routes.

Si les tomes précédents m'avaient convaincu, celui-ci beaucoup moins. A vouloir donner des aventures à tous les membres de la Compagnie Noire, éparpillés dans tout l'Empire, Glen Cook se perd dans ses intrigues, et moi avec. Ce sixième tome a des airs de déjà-vu (mêmes enjeux, même méchant, même ligne romanesque) et n'apporte pas grand chose à l'intrigue globale, si ce n'est d'enfin rassembler tout ce petit monde au même endroit, ou presque. Certes, Cook sait toujours écrire des scènes de batailles épiques, mais le style militaire et froid des premiers tomes me manque. Je n'arrive toujours pas à me faire à la fantasy introduite dans les tomes précédents. Les baleines volantes et les arbres qui parlent n'ont pas du tout ma faveur. J'espère que cet aspect sera moins présent dans les tomes suivants, mais je n'y crois pas beaucoup.
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Citations et extraits (17) Voir plus Ajouter une citation
Pendant ce temps, ce couillon de Corbeau musardait au beau milieu de la pagaille en s'imaginant qu'il allait pouvoir retourner vers elle et tout reprendre comme si de rien n'était. Gros couillon. J'en sais plus long sur la sorcellerie qu'il n'en saura jamais sur les femmes. Elle avait les larmes aux yeux en partant. Elle conservait certains sentiments à son égard. Mais pas question de s'en ouvrir et de risquer de se faire piéger à nouveau. Et lui est resté là comme deux ronds de flan à la regarder s'éloigner. Incapable de piger pourquoi elle lui faisait ça. Gros couillon.
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Chérie a cabré sa monture et l'a fait hennir. Puis elle a déroulé sa bannière vermillon ornée d'une rose blanche et a tendu le bras vers les terres par-delà les murailles. Toutes les têtes se sont tournées. Trois, cinq, six, sept, huit ! Les baleines de vent s'élevaient dans le ciel. Des sections, des escadrons, des bataillons de centaures sortaient du couvert et les heurts de leurs sabots produisaient un tonnerre continu. Des portions entières du bois se mettaient en mouvement vers la ville. Des mantes sautaient des baleines de vent et cherchaient des courants ascendants. Chérie s'est dressée sur ses étriers et a balayé les alentours du regard, sondant la foule pour savoir si quelqu'un s'opposait à ce que cette journée soit celle de la Rose Blanche. 
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Pire que son humour à la noix, ce petit con pétait le feu. Il se levait le matin plein d'allant comme si la journée promettait d'être la plus belle de sa vie, et rien ne lui en faisait démordre, jour après jour. Les petits gabarits ne sont pas censés être joyeux, en principe ils sont plutôt arrogants, teigneux. Du coup, on peut leur taper dessus pour les faire taire sans remords.
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La baleine de vent a effectué son approche et s'est arrimée en enroulant ses tentacules autour d'arbres et de rochers. Sa présence dans les airs décontenançait tout le monde dans le camp. J'aime bien ce mot, « décontenancer ». C'est une façon délicate de dire qu'ils chiaient dans leur bénard.
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Ils ont tué sans mobile, pour le plaisir du geste, pour le sentiment de puissance que procure la destruction. Par pure méchanceté : il en existe de trop de ces salopards-là.
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Video de Glen Cook (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Glen Cook
Fantasy au Petit-Déjeuner épisode 17 consacré au cycle dark fantasy "La Compagnie noire" de l'auteur américain Glen Cook.
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