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Critique de Deco


Une nauséabonde ubuesque merdre réactionnaire. Stallone et Superman peuvent aller se rhabiller.

Inspiré par les mensonges US sur les terrifiantes mais illusoires armes bactériologiques irakiennes, l'auteur prend sa revanche sur la vérité en transposant l'action à Cuba, avec des labos et des missiles russes vieux de quarante ans censés bombarder les USA.

En même temps qu'ils déménagent leurs propres ogives biologiques stockées à Guantanamo !

Les super gentils, bons et valeureux américains bombardent Cuba, anéantissent tous ses radars et installations.
Cuba où il n'y a que des très méchants, quelques idiots et un saint.
Morts américains : deux. Morts cubains : des centaines.

D'une débilité invraisemblable : un contre-amiral participe physiquement sur le terrain à plusieurs opérations, inspection d'épave sous le feu ennemi, nettoyage de labos où sont cultivés des virus mortels.

Toute la technologie de l'aviation US est évidement détaillée par l'auteur, ancien pilote de guerre.

À lire (aux cabinets, comme dit l'autre) pour se faire une idée de ce qui se passe dans la tête des faucons.
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