Merci à Babelio et aux éditions Vestron pour m'avoir offert ce comics, et aussi parce que sans cette Masse Critique, je serais passé à côté.
Trois coups frappés sur le sol, une voix s'élève :
C'est toujours un plaisir pour de lire du
Neil Gaiman, j'aime bien
Alice Cooper et le côté théâtral lui va à merveille. Une courte explication sur la naissance du projet et c'est parti.
Une BD en trois actes avec
Alice Cooper en présentateur de cette pièce aux allures de Grand guignol. Plutôt réussi, des illustrations sombres qui collent à l'intrigue effrayante, et comme toujours avec
Neil Gaiman, un enfant futé.
Acte 1 : Présentation des personnages.
Un gamin qui ne se démarque pas de son groupe dont il semble plus être le souffre-douleur qu'un véritable membre. Ce trouillard est pourtant le seul à entrer dans le théâtre après l'invitation du maître de cérémonie tenu par
Alice Cooper. Et puis il y a la fille, il y en a toujours une, à qui il faut montrer sa bravoure pour pouvoir la sauver.
Acte 2 : Arriver du problème.
Que s'est-il vraiment passé dans le théâtre la première nuit ? En tout cas le visage de pantin du présentateur semble suivre Steven. Cette partie est un peu plus longue que les autres et pourtant elle m'a semblé courte, la construction de l'intrigue ne souffre d'aucun défaut.
Acte 3 : le grand final.
Bluff, mensonges ou vérité, la fin est habile et offre une vraie conclusion. Je m'attendais à une fin ouverte façon Chair de Poule avant ma lecture et je ne suis pas déçu, l'exercice est réussi. C'est original sur la forme mais pas sur le fond qui est plutôt classique pour l'auteur voir du livre jeunesse en général. Les personnages, la problématique qui pousse le héros à évoluer, quelques péripéties par-ci par-là et conclusion plus ou moins positives. Au-delà de ça, il s'adresse aux adultes, aux fans d'
Alice Cooper et ceux qui aime le genre Comics avec Rock Star, qui manquaient cruellement de qualité.