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Critique de Little_stranger


Décidément, j'aime bien Ellison Cooper et son univers : après "Rituels" et Sacrifice" voici "Superstitions" avec un S à la fin. le titre en VO est "cut to the bone" = "réduit au minimum" qui dans sa forme originale traduite littéralement évoque plutôt la boucherie/charcuterie. le choix français de "Superstitions" est assez sympa, mais c'est quoi au fait une supersittion : c'est une forme élémentaire et particulière des sentiments religieux consistant dans la croyance à des présages tirés d'événements matériels fortuits dixit le Larousse et effectivement, on est en plein dedans dans le dernier opus des enquêtes de l'agent spécial Sayer Altair, neuroscientifique qui étudie le cerveau des tueurs en série. Revoici donc l'héroïne, veuve de Jack, son conjoint, mort en mission d'infiltration, Ezra Coen, analyste du FBI, qui a perdu ses deux jambes, mais pas ses cheveux en pétard, son allure anachronique et son esprit affûté, Tino, proche voisin, ex restaurateur prestigieux, qui a intégré un programme spécifique avec son chien, Vesper pour aider les victimes, Sophia McDuff, grand-mère de Sayer, belle femme âgée, veuve d'un politique, toujours sur la brèche.
L'enquête de Altair porte cette fois-ci sur un tueur fan de l'Egype antique, mais façon gore : il reproduit les rites funéraires du Livre des morts des anciens Égyptiens avec une interprétation toute personnelle. Sayer va avoir besoin de l'aide d'un docteur Alphonse Valentine, spécialiste culture matérielle égyptienne au sein du musée Walters Art Museum à Baltimore. Altair va se rendre compte que le coupable cache parfois une forêt très sombre faite d'ambition et de colère. L'ankh, qui occupe la page de couverture du roman est appelé croix de vie. Il symbolise le don de la vie éternelle. Je crois que Sayer la possède aux vues des épreuves qu'elle traverse et auxquelles elle survit.
Enlevé, dynamique et se terminant sur un clifhanger qui me plaît bien. j'ai avec Ellison Cooper, l'impression d'être dans la série "24 heures chrono" et de suivre un Jack Bauer au féminin (mais moins monolithique quand même, ouf).
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