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Critique de Dionysos89


Il fallait bien un Français pour oser une uchronie voyant New York devenir New Byzance par l'intermédiaire des attentats du 11 septembre 2001 qui ont placé Ben Laden dans le rôle du libérateur et l'Utopie fondamentaliste dans celui du pouvoir en place.

Ce premier tome de la trilogie New Byzance, intitulé Ruines (tous les titres commenceront par un R d'ailleurs, sans plus de justification, à part que ça fait joli) lance également la méga-série Uchronie[s] qui doit révolutionner la façon d'aborder la bande dessinée franco-belge (en tout cas, c'est ce dont je me souviens de la promo de l'époque).
Le pitch de départ est captivant, Eric Corbeyran ne nous enfume pas sur ce point : dans cette New York alternative, au fort accent islamiste, un jeune prescient (sorte de « mutant » pouvant percevoir des réalités alternatives) voit son univers s'effondrer quand ses pouvoirs semblent se dérégler et un mandat d'arrêt être publié à son égard par le pouvoir en place. On est là dans un classique du genre, mais le traitement est intéressant car non content de lancer une trilogie de bande dessinée, cette intrigue commence déjà à tisser des liens sur plusieurs des réalités alternatives déjà évoquées. On sent bien que ce Zach Kosinski est bien l'air d'avoir trouvé la paix. Les dessins d'Eric Chabbert sont eux aussi d'un genre assez classique, mais ils sont agréables, c'est bien l'essentiel dans une histoire qui peut déjà être difficile à suivre pour certains, rien qu'avec ce scénario.

Beaucoup d'attentes de ma part vis-à-vis de ce premier tome qui semble pouvoir nous emmener n'importe où avec cette série et le résultat est pour l'instant positif, car le rendu est honnête et bien rythmé. Une introduction réussie donc pour cet univers d'Uchronie[s] qui appelle de bons développement pour bien cerner les enjeux de cette série particulière.

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