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Critique de Fantine



L'hospice de la Pieta est le véritable « héros » de ce roman.

A travers le regard de deux soeurs au caractère bien trempé, c'est l'occasion pour Laurel Corona de décrire la vie quotidienne des jeunes orphelines recueillies par la célèbre institution.

Conservatoire de musique réputé, la Pieta dispense une formation musicale rigoureuse (chant, instrument de musique,etc) grâce à ses professeurs, ses maîtres de chapelle dont le plus célèbre fut Vivaldi.
Une seule et même passion unie élèves et professeurs : la musique. Grâce à elle, de véritables talents sont révèlés, et, mis en avant.

On assiste au face à face entre deux mondes totalement différents : d'un côté la Pieta qui peut sembler terrifiant avec son mode de vie, son règlement immuable, un tantinet austère, drastique, et, de l'autre côté, la Venise décadente, festoyante où seul l'apparence, la « caste » comptent … …

C'est aussi un hymme à la musique, et, plus particuliérement à Vivaldi.
Au fil de la lecture, on assiste aux répétitions, aux différents cours donnés par les professeurs et/où maîtres de chapelle, aux petits jalousies entre maestre, figlie di coro, etc, aux concerts donnés dans l'Eglise de la Pieta même où dans les palazzo à la demande de familles patriciennes vénitiennes.

Et surtout, il y a la musique de Vivaldi que l'on peut pas s'empêcher d'écouter en boucle tout au long de la lecture de ce roman.
Etant une inconditionnelle du Prêtre Roux, j'ai littéralement dévoré ce roman, et, surtout reposé avec beaucoup de regrets une fois terminé.
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