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Critique de Diabolau


Après avoir commencé sa carrière de médecin aux armées sur les chapeaux de roue en étant envoyé par son enflure de chef pour une mission quasiment suicide où il a tout faux quels que soient ses choix et où il se fait dénoncer à la fois par le caporal va-t-en-guerre de première ligne et par le type qu'il a été ramasser (au point de friser le conseil de guerre), voilà cette fois que notre héros Bouteloup se retrouve seul avec son ambulance (toujours sur les ordres de la même enflure) en pleine offensive allemande, pour couvrir le repli. Héros, le mot n'est pas trop fort, car il supporte toutes ces avanies avec abnégation et self control, tout en étant constamment soupçonné d'être pistonné, ce qui n'est pas le cas.
Bon, c'est une fiction et il faut bien accrocher le lecteur, mais là les scénaristes en font trop sur l'acharnement que l'armée met à détruire ce pauvre médecin. Ça finit par nuire à l'authenticité.
Cela dit, la scène du poste de secours en pleine offensive est magnifique, où l'on voit que le serment d'Hippocrate prend le dessus sur tout le reste : amis, ennemis, les blessés n'ont plus de couleurs, et à défaut du reste, la solidarité se fait entre médecins.
Soulignons encore une fois la bonne tenue du texte, très riche, parfois poétique, sans être empesé.
Et toujours cette ressemblance fâcheuse entre personnages :
- Les 2 vieux cons que sont le père Bouteloup et le médecin major, je l'ai déjà dit pour le premier tome.
- Les 2 religieuses (même si l'une des deux meurt, ce qui va régler le problème par la suite)
- le poilu cocu et son cocuficateur.
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