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Critique de Piwai


J'apprécie les romans policiers de John Burdett sur fond de Thaïlande, et cette localisation exotique m'a incité à rechercher d'autres ouvrages se déroulant au pays Siam. A l'époque babelio m'était inconnu et Google m'a mis en exergue Franck Poupart, intéressant pour ce que j'en ai lu, et Xavier Coton, auteurs d'oeuvres plutôt confidentielles, rarement en réserve et donc à commander sans feuilleter auparavant.

Pour celle-ci ce fut une erreur.
Commencée il y a quatre ans, régulièrement abandonnée et sporadiquement reprise, achevée récemment.
Avantage, la reprise du début n'est pas nécessaire à la bonne compréhension du "journal de Pattaya " ; en effet c'est toujours la même rengaine et le même fil conducteur qui anime chaque chapitre, sans aucune variante, d'une monotonie confondante et sans intérêt in fine.
L'auteur n'a qu'une obsession, le sexe et ne vient que pour cela à "sin city" Pattaya. Sa vie locale dans ce haut lieu de perdition se resume à la baise : ne sortir que de nuit, pour boire, fumer des joints, exercer sont art de sélectionner et lever des prostituées femmes, hommes, entre-deux, et consommer du viagra pour assurer, viagra qui a du être le sponsor du livre. le tout sur un périmètre très restreint de quelques rues, l'on repassera pour l'exotisme.
Ah oui, il a un alibi culturel, il lit, et écrit, essentiellement son journal de bord qu'il nous partage, pour notre plus grand ennui.
D'une vulgarité répétitive sans limite à n'en être qu'une une litanie abrutissante d'étreintes identiques, présentant les partenaires tels de simples morceaux de viandes, ce journal exclusivement égocentré tombe bien loin de son coeur de cible, un érotisme vécu décomplexé, in fine prétentieux et sans imagination.
Si au moins c'était bien écrit...Dès les premiers chapitres ces rodomontades roborative tombent à plat tant sur la trame que sur le plan rédactionnel.
A oublier.

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