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Critique de Rinne
La Revanche d'un Blond, c'est un roman qui aborde tous les petits détails qu'on peut essayer de changer en nous pour que les autres nous voient et nous apprécient mais également de ce que cela implique sur l'opinion que nous avons de nous-même.
Il y est question de passions et d'amitié, d'envie de bien faire et d'égoïsme et surtout, de découvrir qui on est par rapport à ce qui nous pousse en avant. Blaine abandonne totalement sa passion du street art pour être considéré comme quelqu'un de sérieux. Mais est-on plus sérieux en ne terminant pas un dessin pour lequel on s'était engagé ? Qui décide de ce qui est « sérieux » ou non ? de ce qui vaut la peine ou pas ?
Le côté campagne politique donné au roman, par la présidence de l'année de terminale, peut évidemment trouver une transposition dans toutes les campagnes politiques. On y retrouve des beaux parleurs, du piston, de la triche, de la manipulation mais également de l'honnêteté, l'envie de bien faire et de l'écoute des autres. Tout dépend toujours de qui, comment et pourquoi.
Si sa candidature est d'abord motivé par l'égoïsme, uniquement pour prouver quelque chose à son ex et réussir à le reconquérir, Blaine comprend bien vite que tous ses camarades ont quelque chose à dire.
Le sujet de la santé mentale entre dans le roman par différentes portes, par plusieurs élèves et de façons diverses. Qu'il s'agisse de réseaux sociaux, d'orientation, de pression parentale, sociétale voire amicale… de nombreuses personnes et situations peuvent amener un mal-être diffus et handicapant qu'il convient de prendre en compte.
La Revanche d'un blond n'est pas un roman qui va vous surprendre par son intrigue mais c'est un roman qui va vous rappeler que, même si on a parfois l'impression que l'on est seul à ressentir de la tristesse, du découragement ou de la pression, bon nombre d'entre nous sont dans la même situation. Et que personne ne devrait vous demander de renier ce que vous aimez pour entrer dans une case prédéfinie.
En bref une jolie surprise !
Lien : https://tempsdemots.wordpres..
Il y est question de passions et d'amitié, d'envie de bien faire et d'égoïsme et surtout, de découvrir qui on est par rapport à ce qui nous pousse en avant. Blaine abandonne totalement sa passion du street art pour être considéré comme quelqu'un de sérieux. Mais est-on plus sérieux en ne terminant pas un dessin pour lequel on s'était engagé ? Qui décide de ce qui est « sérieux » ou non ? de ce qui vaut la peine ou pas ?
Le côté campagne politique donné au roman, par la présidence de l'année de terminale, peut évidemment trouver une transposition dans toutes les campagnes politiques. On y retrouve des beaux parleurs, du piston, de la triche, de la manipulation mais également de l'honnêteté, l'envie de bien faire et de l'écoute des autres. Tout dépend toujours de qui, comment et pourquoi.
Si sa candidature est d'abord motivé par l'égoïsme, uniquement pour prouver quelque chose à son ex et réussir à le reconquérir, Blaine comprend bien vite que tous ses camarades ont quelque chose à dire.
Le sujet de la santé mentale entre dans le roman par différentes portes, par plusieurs élèves et de façons diverses. Qu'il s'agisse de réseaux sociaux, d'orientation, de pression parentale, sociétale voire amicale… de nombreuses personnes et situations peuvent amener un mal-être diffus et handicapant qu'il convient de prendre en compte.
La Revanche d'un blond n'est pas un roman qui va vous surprendre par son intrigue mais c'est un roman qui va vous rappeler que, même si on a parfois l'impression que l'on est seul à ressentir de la tristesse, du découragement ou de la pression, bon nombre d'entre nous sont dans la même situation. Et que personne ne devrait vous demander de renier ce que vous aimez pour entrer dans une case prédéfinie.
En bref une jolie surprise !
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