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Citations sur Le jour se lève et ce n'est pas le tien (16)

L'hôpital ressemble à un parc de montagnes russes, un train lancé à toute allure, qui hésite à l'aiguillage entre espérance et abattement.
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Pourquoi oublions-nous ? Pour nous protéger ? Qu'est ce qui nous empêche d'aller voir et de régler son compte au passé si tout est là, à portée de connexions entre neurones ? Le cerveau enfouirait-il des scènes douloureuses des les tréfonds de la mémoire pour nous permettre d'avancer cahin-caha sur le chemin de l'existence ?
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Il fit jouer on cigare entre ses doigts et s'en débarassa une fois encore sur la chaussée. Un geste assuré, un comportement de vainqueur. Comme rien de lui résistait, il se pencha vers moi pour m'embrasser. Instinctivement, je me laissai faire et entrouvris légèrement les lèvres. Les yeux clos, je goûtais pour la première fois aux contours de sa bouche. L'amour tombait comme foudre, au premier baiser, suivant le principe de la réaction en chaîne de la bombe atomique.
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Quelques heures avant d’enterrer sa mère, Leonard crut entendre le râle d’un animal à l’agonie. Il se redressa dans son lit, à l’affût, mais comprit assez vite que le vent de Manhattan lui jouait un mauvais tour. Nulle plainte, il ne s’agissait que de rafales. Incapable de se rendormir, il se leva lentement pour ne pas déranger Alice.
Il enfila un caleçon et descendit l’escalier. Au salon, il tourna un peu en rond, puis se posta à la vitre glacée du bow-window. La neige s’abattait sur Bedford Street comme si elle n’allait jamais s’arrêter. À l’horizon, il n’y avait plus ni bitume, ni voitures, ni arbres, ni bornes à incendie, juste un dénuement insondable qui donnait une impression de lévitation. Généralement, les New-Yorkais aiment voir leur ville tapissée de flocons. Ils la jugent alors propre, lisse, comme délivrée des figures angulaires, droites et rigides, qui forment son architecture. Face à tout ce blanc, Leonard avait plutôt en tête l’image d’un drap mortuaire.
« Maman est morte. » Il ne savait pas encore de quelle manière cette disparition l’affecterait. Il étouffait – cette souffrance l’empoignait, le désintégrait –, mais l’instant d’après il se persuadait que son décès était dans l’ordre des choses. De façon générale, il ne s’attardait jamais sur les moments d’angoisse. Il menait une vie sous contrôle. Il fallait « enterrer les morts et réparer les vivants ».
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Camilo...le gros lot ! Aucune femme ne lui a résisté. Vous n'imaginez pas comme il était beau. La figure romantique du héros dans toute sa splendeur ! Pour nous, Cubanos, l'idéalisme, c'est lui, et pas le Che, certainement pas. L'Argentin était hautain, arrogant, froid ! Dire que son visage couvre les chambres des jeunes sur tous les continents ! Quelle imposture ! C'est Camilo et son beau sourire qui devraient être en poster partout. Mais lui n'a pas croisé l'objectif de Korda. c'est ce portrait de lui portant un béret qui a trompé tout le monde. Bref...Avec Dolores, ils se sont retrouvés par hasard. Moi, je ne connaissais ni l'un ni l'autre. Jusqu'à ce jour où il m'a sauvée.
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Les vainqueurs adoptaient les méthodes cruelles des vaincus, ce n'était pas au
programme... Presse censurée, opposants pourchassés....
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La liberté, l'indépendance, la joie et la dignité cédaient le pas à une tragique célébration du socialisme tropical. Chaque jour annonçait de nouvelles arrestations.
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Notre seule arme, désormais , est la constitution. Inspirée de Marti, la République de tous, pour tous, une République de paix , d'indépendance, de progrès, de culture et de liberté.
Camilo Cienfuegos.
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Face à une maladie grave, les gens se rassurent à grand renfort de "c'est un battant", "le moral est très important"; des phrases toutes faites pour Alice qui avait vu Ariane, sa sœur, lutter de toutes ses forces contre la leucémie, résister comme une héroïne, et finalement rompre parce que la nature le voulait ainsi, que c'était une loterie, que le combat, inégal, ne servait qu'à grappiller quelques mois sur le champ de bataille, contrairement à ce que disaient les émissions de télé et les feel books à la con...
page 103
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Il n'était plus un fils, juste un mari, un ami. et puis, dans l'ordre des choses, le prochain sur la liste, c'était lui. combien de temps lui restait-il?
page 13
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