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Critique de Symphonie


Le Petit est un récit autobiographique de l'enfance de Claude Couderc.

A douze ans, le Petit, dernier-né d'une famille nombreuse, voit tout en noir. Tout est moche chez lui. Les meubles sont moches, la vaisselle est moche, les matelas des lits de fer sont moches, les peintures sont moches. Moche, moche, moche ! Il a tellement honte de son statut de pauvre dans le quartier de Moularès que dès fois, ça lui donne même envie de mourir, mais bon, c'est quand même trop tôt de mourir à treize ans. le père, n'en parlons pas ; la plupart du temps, il est ivre et s'en prend à sa femme moumoune. Autant dire que son moral est au plus bas. A l'approche de l'été 58, la famille emménage à La Villa Les Mimosas, une gigantesque maison méditerranéenne séparée en deux par du lierre, des boutons de roses sauvages et surtout des géraniums écarlats qui font toute la différence parce que ça fait tout de suite plus riche, lui qui a tellement honte.

Et cette année-là, un rayon de soleil illumine sa vie : Vivi, sa petite voisine, son amoureuse, dont la joie de vivre lui fait oublier la honte qui l'égorgeait. Avec l'innocence de leur jeunesse, ils se promettent de se marier plus tard, pour lorsqu'ils seront grands.
Et la vie suit son cours, leurs chemins se séparent, leur amour de jeunesse s'envole avec le temps, chacun sa route, chacun son chemin, perdu de vue, perdu de coeur, jusqu'au jour où l'on croit revoir, au hasard de la vie, celle qui a enchanté ses jeunes années. Et sans en être vraiment certain, on poursuit sa route avec un gout amer et la nostalgique de ces jeunes années où la honte n'est plus qu'un lointain souvenir.

Avec une grande sensibilité et beaucoup de tendresse, Claude Couderc nous invite dans le jardin de ses souvenirs d'enfance, de la découverte de ses premiers émois amoureux, des copains et moults détails qui font sourire le lecteur par le naturel de cette parenthèse tantôt drôle, tantôt naïve de ses jeunes années.


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