AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Romileon


Uqsuralik est séparée de sa famille quand la banquise se fracture.
Seule, elle va devoir survivre dans un environnement si hostile que la moindre erreur se paie de sa vie. Quand elle rejoint un groupe, elle s'aperçoit que la nature n'est pas seule à être dangereuse, les hommes le sont aussi.
A travers le destin de Uqsuralik, c'est le quotidien de ces hommes et femmes du bout du monde que nous découvrons. Ils partagent leur temps entre recherche de nourriture, travail des peaux, déplacements au fil des saisons. D'ailleurs celles-ci qui se résument quasiment à jeune hiver et hiver. L'important pour eux est la présence ou non de lumière. C'est primaire (premier si vous préférez), simple : à l'abri, le ventre plein de viande de phoque, avec sa famille.
J'ai apprécié toutes les références aux rituels, aux tabous qui marquent tous les aspects de la vie quotidienne. Il est essentiel de se ménager la bienveillance des esprits, ou en tout cas, ne pas se les aliéner. Les chants qui ponctuent le récit nous rappellent l'importance de la tradition orale dans ces milieux : on dit sa joie, on dit sa peine, on transmet, on avoue…
Par bien des aspects, cela m'a fait penser aux Enfants de la terre, de Auel (même si j'ai abandonné le cycle en cours de route). Au plus près de la nature dont ils dépendent entièrement, la solidarité nécessaire mais aussi les rivalités, les regroupements saisonniers avec leurs joutes d'acrobatie, de chants, de danses nous rappellent que l'Homme de Cro-Magnon existe encore pour peu qu'on veuille le voir.
Commenter  J’apprécie          5512



Ont apprécié cette critique (51)voir plus




{* *}