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Critique de Melieetleslivres


J‘attendais beaucoup de ce livre. Après « de pierre et d'os« , livre coup de foudre, je n'ai pas entendu parler de livres d'elle avant celui-ci, mais il y en a eu. Je n'ai rien vu. Pour ce « Zizi Cabane », c'était difficile de le louper tant il était mis en avant chez « les libraires » et dans les sélections de la rentrée littéraire d'automne. Je l'ai acheté, bien sûr. Malgré ce titre qui est tout de même… un peu dérangeant, si j'ose m'exprimer ainsi.

L'histoire : une famille : deux parents : Odile et Ferment (oui oui). Leur ainé, ils l'appellent Béguin. Comme il écrit une lettre à sa tante au début du roman, il signe de son prénom officiel : Martin, et de son prénom d'usage familial. Puis un second fils, appelé Chiffon. Il parle très peu et se réfugie sous un tas de chiffons quand il veut avoir la paix. Puis naît une petite fille, et les garçons remarquent tout de suite que le bébé « n'a pas de zizi ». C'est là que la maman explique que si, elle en a un mais il est caché, comme chez toutes les filles. Chiffon s'écrit « c'est un Zizi cabane alors ». C'est comme ça qu'on l'a appelée.
Lorsque Zizi Cabane a cinq ans, sa mère disparaît, et en même temps de l'eau se met à couler à travers la maison. Déjà qu'il y avait un ruisseau dans le jardin…. la maison est humide, le papier peint se décolle, ce n'est plus possible de dormir là. Alors le père et les enfants déménagent dans le cabanon du jardin.

Entre inventions pour faire couler l'eau hors de la maisons, branchements, goulottes et moulins à eau inventés par Chiffon et Zizi, plantation d'arbres fruitiers et découvertes de la nature peu à peu, on entend la mère. O comme Odile, O comme eau. Elle prend la parole, en italique, elle est devenue maison, eau, vent. Elle prend garde à ses enfants. Et à son mari.
Les enfants et le père prennent la parole dans le roman, un peu fouillis, un grand-père apparaît qui deviendra indispensable tant pour les enfants que pour le père, racontant histoires, montrant et démontrant des choses à faire, rigolard comme le père Noël. Et la tante Jeanne, soeur de la disparue, qui vit avec les enfants et Ferment et Marcel Tremble, le Pépé rapporté. Les enfants grandissent, explorent, marchent, vont à l'école, découvrent l'art, la peinture sans peinture, la poésie, tout en étant libres de vivre comme ils l'entendent.

Ceci a tout d'un conte philosophique, poétique, mais, désolée moi je n'accroche pas. Pas du tout. Ma lecture a été longue et pénible, le style de Bérangère Cournut, tellement à sa place chez les Inuits tant il est onirique, mais pas ici. Pour moi le fond est plat. L'histoire en elle-même n'a pas d'intérêt pour moi, elle ne me plonge pas dans une autre culture, on est un peu à cheval entre le livre pour enfants et le livre philosophique pour les grands, avec juste une petite caractéristique qui se démarque d'autres histoires oniriques : les prénoms. (Attention spoil : elle s'appelle Ambre-Iseline)

Inutile de dire que j'ai été plus que déçue. Je n'ai pas d'autre mot. Hashtag déception
Lien : https://melieetleslivres.fr/..
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