Voilà ce que j'aime dans la littérature me faire surprendre et en lisant ce roman, je me suis laissé bercée par la vie de cette famille aimante, cette fratrie avec Beguin, Chiffon et
Zizi cabane, des surnoms étranges peut être mais donnés par amour par les parents et qui correspondant à chaque des enfants.
Après la disparition d'Odile, la mère, la vie continue en essayant de combler l'attente, le manque. Pourtant, cette absence ne se laisse pas oublier aussi facilement, en effet suite à cette disparition une source éclot sous la maison et l'eau l'imprègne des sols aux murs, je vous laisse le plaisir de découvrir pourquoi.
Un conte mêlant la poésie, la délicatesse ainsi qu'une réflexion sur la perte, le deuil, notre rapport à la nature, l'amour et les liens d'une famille.
A cette lecture, j'ai parfois pensé à deux livres «En attendant Bojangles» et «l'écume des jours», un roman chorale aux personnages originaux et attachants, à l'écriture onirique, sensible qui m'a emporté, ému.
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