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Critique de Ortie27


"Je réponds que si on arrive pas à dialoguer avec la petite parcelle qui nous échoit, on ne comprendra jamais rien aux territoires qu'on habite ".

La disparition inexpliquée d'une femme est racontée sous la forme d'un roman doux et innocent, vous ne suivrez pas une enquète. Vous entrerez dans la maison d'Odile et vous entendrez la voix révoltée de Béguin, obsessionnelle de Chiffon, tantôt riante et tantôt chagrine de Zizi, ses enfants, regrettée de Ferment, son mari et d'autres membres qui viendront porter la famille. Des voix qui s'entremêlent avec la voix de l'absente-source sous forme de poèmes, et des croyances de ses jeunes enfants orphelins.

La vie continue Odile…

Ce texte parle d'attachement à des lieux mais aussi du besoin de s'en arracher, du deuil, du temps qui passe, de la nature qui enveloppe et materne, protège et transforme en quelque chose même d'infime. ZIZI c'est nos espoirs perdus, l'absence d'un membre, d'une partie de soi…de l'obstination d'un père qui fait tout pour ses enfants, et les non-dits qui pèsent des tonnes… ou ce qu'il reste de ceux qu'ils étaient jadis.

Ce texte se lit très rapidement, quelques parties peuvent émouvoir et sa narration sous forme de roman choral donne une bonne dynamique à l'ensemble. Pour moi ce fût une lecture sympathique, un peu trop courte, car je vais vous faire une confidence, j'aurais vraiment souhaité suivre davantage Zizi et Chiffon, les personnages les plus attachants du livre selon moi.

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