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Critique de eaotero


Même après avoir fermé le livre pour la dernière fois il y a quelques jours, je ne sais toujours pas vraiment quoi en penser.
L'histoire suit Clémentine, quarantenaire qui avait rompu tout lien avec sa famille à ses 16 ans et qui doit soudainement organiser les funérailles de son père. Elle se rend donc dans la petite maison dans laquelle il habitait seul, au fin fond de l'Arkansas, et, grâce à des petits indices qu'il semble lui avoir laissé, redécouvre la vie de son père et les différents combats qu'il a mené.
Est-ce un roman qui nous alerte sur les combats des migrants et souhaite nous faire prendre conscience des petites actions que chacun peut faire ? Ou encore un roman qui souhaite nous informer sur les combats populaires menés dans les années 60 ? Est-ce un roman d'apprentissage, dans lequel le personnage principal redécouvre les plaisirs simples et la vie reconnectée avec la nature, loin du tourbillon New-Yorkais ? Je ne sais pas. Au fur et à mesure de l'enquête menée par Clémentine, tant de sujets sont abordés que je n'ai pas compris les messages que l'auteur souhaitait faire passer au lecteur. C'est dommage car tout le reste est maitrisé : le rythme est cohérent, pas de longueur ou d'élipses abusives, le style d'écriture, bien que particulier, est original et colle au récit... Cela reste un peu trop descriptif pour moi, mais c'est un style que de nombreux lecteurs apprécient.
Il y a peu de personnages, et l'écriture fait que j'ai eu un peu de mal à m'identifier à eux, certains sont même un peu caricaturaux, mais cela est assumé par l'auteur qui s'en amuse et ce n'est finalement pas gênant.
Pour conclure, l'écriture est maitrisée mais trop de thèmes sont abordés dans ce roman, un par un, sans lien les uns avec les autres, et la fin est dans la même lignée. C'est dommage et je pense que ce livre, qui a pourtant du potentiel, s'en retrouve pénalisé.
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