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Citations sur Poisons de Dieu, remèdes du Diable (36)

Le destin des femmes est d'etre coupables. Avec l'age elles maitrisent davantage de savoirs dangereux. Pas besoin de preuves. Il suffit que l'accusation de sorcellerie retombe sur elles. La justice est sommaire, sans juges, sans jugements. Le verdict est facilite: les femmes ont deja ete jugees avant qu'il n'y ait de tribunal.
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Finalement, les hommes sont aussi de lents pays. Et là où l'on pense trouver de la chair et du sang, il y a de la racine et de la pierre. D'autres fois, cependant, les hommes sont des nuages. Il suffit que le vent souffle et ils se défont sans trace.
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--- Vous êtes heureuse, dona Munda ?
--- Ce n'est pas que je sois malheureuse. C'est heureuse que je ne suis pas.
Et elle explique : la double absence de bonheur et de malheur est encore plus douloureuse que la souffrance. Le véritable châtiment, ce n'est pas l'enfer avec ses flammes dévoratrices. La plus grande punition, c'est le purgatoire éternel.
--- J'ai appris une chose dans la vie. Celui qui a peur du malheur ne parvient jamais à être heureux. p 36
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Vivre est un verbe sans passé.
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- Docteur Sidonho?
- Dites, mon ami.
- Vous avez apporte le medicament?
- Quel medicament?
Le vieux sourit, triste. Ses paupieres tombent tandis qu'il secoue la tete. Un soupir efface la frontiere entre la resignation et la patience.
- Oh! Docteur, le medicament avec des jambes, des seins, des fesses...
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Peut-être est-ce l'épaisseur de ce ciel qui fait tant rêver les Cacimbais.
Rêver est toujours une façon de mentir à la vie, une vengeance contre un destin toujours tardif et rare.
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[...] la mer est l'habile dessinatrice d'absences.
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- C'est ça : on naît sans demander et on meurt sans permission.
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Vous poétisez depuis longtemps. Par exemple quand vous me conseillez de couper dans les boissons.

— Vous trouvez que c’est de la poésie ça ?

— Comment non ? Couper dans la boisson ? On peut couper dans les arbres, couper dans le linge, couper je ne sais où, mais dites, docteur, quel couteau coupe un liquide. Uniquement le couteau de la poésie.

(Métailié, p.65)
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Une femme devine. Une épouse sent. Une mère sait.
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