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Critique de soleil23



Ma première lecture de 2014 !
J'ai voulu renouer avec le charme de l'Asie et faire revivre des souvenirs doux comme la soie rouge d'un « Ao Dai ». Pour moi lire c'est comme regarder un film par le seul pouvoir de l'imagination. Et quand ma meilleure amie, lectrice assidue, me dit que la lecture, pour elle, est un passe-temps qui ne lui demande aucun effort de concentration, j'ai vraiment du mal à comprendre cette façon de faire : lire sans s'impliquer émotionnellement, cela m'est difficile pour ne pas dire impossible !
Personnellement, j'ai besoin de « rentrer » dans l'histoire, de vivre intensément chaque phrase que je lis, de partager les joies et les peines des personnages, de s'émerveiller des mots encore et encore…
Dans « le Paravent de Soie Rouge », le rêve et l'aventure me font vibrer dés les premières pages. Tout commence un 26 septembre 1792, un homme, Anglais, attend son exécution sur le sol Chinois. Qui est-il ? Quel est son crime ?
Je vous laisse apprécier quelques extraits de ce roman riche en enseignement sur le mode de vie en Chine impériale et surtout l'esprit Chinois :

Quelque cinquante ans plus tôt, les hommes de la Compagnie hollandaise des Indes orientales avaient massacre près de trente mille Chinois sous prétexte que certains fomentaient une révolte. Après un tel massacre, les Hollandais de Macao s'étaient pris à redouter des représailles, mais ils n'avaient pas tardé à être rassurés. L'Empereur Qianlong, qui régnait déjà sur l'Empire du Milieu, avait déclaré qu'il ne se souciait pas de ces êtres qui avaient abandonné les tombes de leurs ancêtres…

- Voulez-vous qu'un père de famille se jette à l'eau pour sauver un inconnu ? Il risquerait de perdre la vie dans cette confusion ! Que deviendraient ceux dont il assure la subsistance s'il se noyait ? Nul, ici, n'est assez insouciant pour agir de la sorte…

… Dés que nous réussissons à négocier avec un fonctionnaire, il est déplacé et remplacé par un autre qui se montre inflexible. Tout est toujours à recommencer. Ces Chinois imaginent qu'ils sont le centre du monde. Ils estiment n'avoir besoin de rien de ce qui vient de l'extérieur…


- Vous ne saurez rien, parce qu'un visage de Chinois est un masque, Tom. Vous autres, Occidentaux, vous ne savez jamais ce que cache le sourire d'un Chinois…
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