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Critique de litteralutte


Jeu subtil d'écriture, jeu de piste scriptural, ce qui marque dans Les présents d'Antonin Crenn c'est avant tout cette attention particulière à l'espace, aux espaces – urbains comme ruraux – et leur agencement. du XIIème arrondissement de Paris au Finistère en passant par les Yvelines, ça défile.

Des temps et des espaces. La mémoire des histoires et de l'Histoire. Au premier abord on relie le temps à la mémoire, on se souvient d'évènements passés, cet a priori n'est pourtant pas aussi évident. La mémoire a aussi son histoire [1], il existe un art de la mémoire dont les premières occurrences remontent à Cicéron, la mémoire y est liée à l'espace [2], à l'architecture et aux images. Les présents d'Antonin Crenn dévoile à sa manière ce fonctionnement subtil de la mémoire, et ce au travers d'une narration pointilliste – pointilleuse ? Notons également la composition singulière du roman ; deux parties, 10 chapitres chacune. On y suit les pas et la vie de Théo

« Théo comment ? Théophile, Théodore, Théodule. »

On le saura pas, le nom de ce candide trentenaire à l'existence moelleuse. C'est une sorte de parcours initiatique qui va progressivement se mettre en place au fil des pages. Retour au père, enquête autour de son père, tôt disparu. Au travers de cette quête va se déployer toute une galerie de portraits, personnages dont on parcourt l'histoire – parfois imaginée, voire fantasmée par Théo. Riche roman, par son écriture expansive, offrant une multiplicité de lectures, ébauchons ici quelques-unes.

pour lire la suite : http://litteralutte.com/?Une-geo-reverie-de-la-memoire
Lien : http://litteralutte.com/?Une..
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