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Critique de Marti94


Contrairement à certains avis de babéliophiles, j'apprécie plutôt les dessins de Guido Crepax qui sont assez évocateurs en restant stylisés. Mais effectivement, dans cette bande dessinée adaptant le roman « histoire d'O » de Pauline Réage, publié en 1954, on a l'impression que c'est toujours un peu pareil, comme si les scènes, voire les planches, étaient répétées. D'ailleurs, la bande dessinée est très longue, un peu trop longue à mon avis, comme le roman, d'autant plus qu'elle est très lourde ce qui rend la lecture un peu difficile car il faut qu'elle soit posée.
Ceci-étant, la première partie, autour de l'enfermement à Roissy, raconte l'histoire d'une femme soumise à la volonté d'un homme, alors qu'elle est libre. Ce choix est surprenant aujourd'hui mais il s'explique par la volonté d'O d'aimer jusqu'au don de soi en acceptant la cruauté de ses tortionnaires.
Dans les années 50, c'était quand même assez fort de raconter les fantasmes féminins (même si ce n'est pas présenté comme ça) comme si le carcan du sado-masochisme (qui était un type de pratiques sexuelles non institutionnalisé à l'époque) était la seule alternative à la passion folle. Alors, jusque-là, ça marche bien, et l'histoire a une puissance érotique indéniable.
Ça se gâte vers la fin car un tas de situations et de personnages nouveaux viennent embrouiller le message et rendent l'histoire confuse, alors, qu'a priori, la BD devrait être une présentation simplifiée du roman.
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