Robert Masson, un grand éditeur parisien, est surpris : Anne Dauvent a fait déposer son manuscrit. Il la connaît depuis trente ans et elle lui a toujours remis ses écrits en main propre. Il décide de l'appeler. C'est une jeune femme qui répond : Carina Révendat. Elle lui indique qu'elle est l'employée de maison de l'écrivain et lui apprend que cette dernière est en voyage, en Égypte, lui semble-t-il. Hélas, son absence perdure et il n'est plus le seul à rechercher son amie. Carina doit parer au manque de nouvelles : l'entourage d'Anne Dauvent s'inquiète et exige des réponses. Tous élaborent des suppositions et dressent le portrait d'une femme différente. Certains de ces personnages sont rocambolesques. Il est difficile pour Carina de se positionner et de démêler les mensonges : les siens et ceux des autres. Justement, qui est cette jeune fille qui paraît tenir une place importante dans la vie d'Anne ?
La plume élégante de
Jeanne Cressanges est agréable, aussi elle donne envie de poursuivre la lecture. Certains rebondissements surprenants attisent l'intérêt, cependant, le fait qu'ils s'enchaînent a fini par m'éloigner de l'intrigue. Je ne ressentais de l'empathie pour personne et des révélations stupéfiantes m'ont pourtant laissé indifférente. Intellectuellement, je les trouvais intéressantes, mais elles ne me provoquaient pas de réactions émotionnelles. J'avais la sensation d'être de plus en plus tenue à distance du récit. Je crois que j'aurais aimé que celui-ci soit plus resserré et n'emprunte pas de multiples directions. Malheureusement, même si le début du roman m'a plu, mon sentiment final est que je ne l'ai pas aimé.
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