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Critique de cicou45


J'ai beaucoup entendu parler de cet ouvrage lors de sa sortie dans les salles obscures sans avoir eu l'occasion ni d'aller le voir ni même de le lire jusqu'à ce jour. Maintenant, j'ai mon propre avis, du moins d'un des deux points de vue, celui qui m'intéresse le plus ; celui du côté littéraire et je dois dire que si l'adaptation est égale à celle du roman, je ne devrais pas non plus plus être déçue et les ouïes-dire que j'ai entendu à ce sujet et qui ne sont qu'éloges doivent sûrement s'avérer exactes.

Ici, on découvre deux hommes d'un certain âge. Si l'un est vit dans un monde plutôt aisé, il ne fait non seulement jamais étalage de sa fortune et ne prend pas cet air imbu de sa personne qui se rabaisserait à parler aux gens d'un niveau social inférieur au sien. Si le premier aime la peinture, l'autre aime jardiner et tout deux se rendent compte, au fur et à mesure de leurs échanges, que l'un et l'autre ne sont pas si éloignés que cela : Certes, la peinture a été officiellement reconnu comme un art mais pourquoi en serait-il moins mois celui de savoir prendre soin de son potager ? le jardinier en question a l'art et la manière de savoir prendre soin de ses légumes, d'en apprécier ou non )on ne peut pas tout aimer, même lorsque ce sont des légumes que l'on cultive soi-même) les légumes qu'il cultive pour son employeur et ceux qu'il a près de son HLM dans lequel il réside. Il possède une autre qualité : celle de vouloir comprendre ce qu'il y a à comprendre (parfois rien d'ailleurs si ce n'est un simple ressenti, une émotion forte) dans la peinture. Comment cet homme peut-il resté assis pendant des heures en essayant de capter les différentes couleur du ciel ? Mais à l'inverse, le propriétaire ne peut lui que s'étonner son employé, qui est devenu bien plus que cela au fil de leurs discussions, peut passer de longues minutes à arranger son potager, à en prendre soin, ou encore à rester immobile au bord de l'eau en attendant que le poisson tant attendu morde enfin à l'hameçon ?

Si il y avait d'infimes chances pour que ces deux hommes sympathisent, voire même deviennent amis dans la vraie vie, simplement en se croisant dans une ruelle, cette proximité et surtout, l'écriture magique d'Henri Cueco font que cela est possible ici.

Avec ses phrases courtes et simples, cet ouvrage se lit en un rien de temps mais le temps, lui, continue à passer (dans le récit comme dans la vraie vie d'ailleurs), ce qui fait que des choses agréables se produisent, tout comme d'autres, dramatiques mais inévitables, auquel il faut s'y faire car la vie, elle continue et je crois que c'est là le message que l'auteur veut nous faire passer : si l'homme n'est que de passage sur terre, la nature, elle, perdurera, toujours aussi belle pour ceux qui savent le temps de savoir regarder, tout comme l'art pour ceux qui savent l'apprécier. A découvrir !
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