Du point de vue des thèses, je ne peux pas ajouter grand chose à ce qui a déjà été dit. Certaines anticipent les révolutions paradigmatiques à venir avec une très grande modernité. La coïncidence des opposés (le maximum et le minimum coïncident) n'obtiendra de ma part aucune répugnance de principe, car elle ne s'obtient pas pour ce qui est à entendre de fini ici, mais d'infini (c'est pour l'infini que le maximum et le minimum coïncident, que la ligne est un triangle, etc), car elle s'inscrit dans une heuristique de l'approximation.
La docte ignorance ce n'est rien d'autre qu'être docte dans l'ignorance (et non ignorant dans la connaissance). C'est plutôt sur l'argumentation en tant que telle que j'éprouve des réserves. Bien souvent, elle me semble tirée par les cheveux. J'ai du mal à aller au-delà de l'image par les références géométriques. En fait, je crois que ces références, pour intéressantes qu'elles soient, ne sont pas assez mises en lien avec ce qu'il faut démontrer, que la preuve de l'extension de leurs concepts n'est pas faite. Il y a cependant une illustration que j'aime bien : le polygone maximum tirant son principe du cercle dans lequel il est inscrit, comme pour illustrer
la docte ignorance et son heuristique.
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