Cet ouvrage définit la fameuse "résilience": cette capacité que nous avons à modifier notre représentation du réel et ainsi à rendre supportable le souvenir d'une blessure passée. "Le destin transforme en esclaves ceux qui croient à ce qu'ils inventent", dit
Boris Cyrulnik dans cet ouvrage. Il préconise d'écrire nos traumatismes et de les reformuler afin de sortir de la honte dans laquelle ils nous enferment et de sublimer le passé à notre avantage.
Dans une des dernières diffusion de l'émission "la grande librairie"
Florence Aubenas a dit "écrire, c'est défaire un noeud". Cela rejoint l'idée de cet essai très bien documenté.
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