Fin de cette saga qui m'a happée comme pas possible en cette fin d'année 2019.
Ce tome 4, ultime tome, était plein de promesses. En effet, après bien des péripéties, Ophélie et Thorn sont plus soudés que jamais, presque heureux et surtout... ensemble! Mais des bouts d'arches continuent à s'effondrer, les échos à se multiplier, etc. Nos héros, dans une Babel plus militarisée que jamais, entendent bien faire la lumière sur l'identité d'Eulalie Dilleux, de l'Autre et sur les événements pré et post-Déchirure.
Avec toutes ces questions, ce tome fourmille de révélations. On en apprend une, une autre question se pose irrémédiablement. Ce qui pourrait donner une certaine dynamique à ce tome très dense. Et pourtant, ces révélations m'ont semblé souvent opaques, surtout le très long passage à l'Observatoire. Très technique, si bien qu'on s'y perd. Si tu découvres avec Ophélie et que tout semble clair sur la fin, la lecture s'accompagne tout de même de certaines longueurs qui n'étaient pas visibles dans les premiers tomes. Première déception pour moi.
Je suis tout de même ravie qu'une de mes déductions
– (ATTENTION GROS SPOIL!) celle selon laquelle Dieu n'était pas Eulalie mais l'Autre - s'est avérée vraie.
L'univers reste très riche. le talent de
Christelle Dabos est indéniable et sa plume parvient à nous illustrer clairement son univers. Immersion complète dans l'univers, à défaut d'être enchantée par le devenir de certains personnages.
En effet, ce tome m'a suscité d'autres déceptions que son opacité par endroit. A commencer par le rôle de Victoire
(Sert-il à quelque chose en définitive? et de bien d'autres personnages trop peu vus à mon goût. J'avais beaucoup aimé le personnage de Berenhilde que l'on ne voit pas du tout...
Et surtout, cette fin!!! J'enrage! Tellement bien sur certains aspects et tellement incompréhensible sur d'autres.
(ATTENTION GROS SPOIL!!!) Les révélations sur l'identité de Dieu et d'Eulalie, ça te coiffe un peu au poteau. Mais... Mais... Mais. Mon coeur se brise pour nos amoureux. On est d'accord, le couple Ophélie-Thorn, ce n'est pas du mielleux. Et pourtant, on s'y attache, on les aime tous les deux. On leur veut un happy end. D'autant qu'ils n'arrêtent pas de se chercher l'un l'autre. Ils y ont bien le droit, non? Et pourtant.... l'ascenseur émotionnel arrive! Thorn disparaît dans l'Envers... Quoi? Quoi? Il meurt? Non, il reste 100 pages, elle n'aurait pas fait ça, Christelle Dabos! Ah oui, ouf, Ophélie parvient à y aller aussi. Donc c'est qu'on doit aller quelque part et "être vivant". Ouf, un chapitre sur lui, il est bien en vie. Quoi? Ophélie sort de l'Envers sans lui? Bon elle le retrouvera. Ils se retrouvent toujours. Ca a été une constance dans les trois premiers tomes... Quoi? Les bras de Thorn apparaissent pour sauver le monde? C'est bon, Ophélie va le sauver in extremis... Et... NON!! QUOI? IL RESTE BLOQUE ? C'est ça cette fin? Ophélie qui ne renonce pas alors qu'on nous laisse entendre que les communications entre les deux mondes sont hermétiquement fermés? Thorn sacrifié? Pfff, comment ne pas être déçue, franchement? Pour ma part, je n'arrive pas à passer au-dessus et ça explique le peu d'étoiles...
Je ferme donc ce livre en me disant qu'il est tout de même un cran en-dessous des trois premiers tomes, ce qui est bien frustrant pour la fin d'une saga d'une telle qualité addictive. Dans mon malheur, je suis contente d'avoir lu les 4 tomes d'une traite, de ne pas avoir attendu encore et encore ce tome, sinon la déception aurait été considérable.
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