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Critique de florencem


Je poursuis mes lectures de classiques avec Charlie et le chocolaterie. Je suppose que beaucoup ont dû le découvrir pendant leur enfance. Personnellement, c'est grâce à l'adaptation de Tim Burton que j'ai eu vent de cette histoire. Aimant toujours découvrir les romans qui ont été la source des films que j'ai bien aimé, j'ai sauté le pas.

Pas de grandes surprises. le film est très fidèle au roman de Roald Dahl mais ce n'est pas pour autant que je n'ai pas apprécié ma lecture. Se lisant très vite, on y retrouve ce côté un peu « tragique » mais en même temps loufoque qui font qu'une histoire prend tout son sens. Un peu de réalité mélangé à une certaine magie fantaisiste. Mon âme d'enfant à vraiment apprécier et je dirais même que l'adulte a probablement vu pas mal de petites choses que je dirais fort intéressantes.

Charlie, notre jeune héros, est un petit garçon tout de suite très sympathique. Très pauvre, il n'a pas une vie facile mais il est entouré d'une famille qui l'aime et qui est toujours présente pour lui. Dès le départ, on sent que Roald Dahl veut nous faire passer un message. L'amour comme bien le plus précieux. Et j'adhère, d'autant plus qu'au fur et à mesure que l'histoire se dévoile, nous voyons les travers de notre société être dépeints et critiqués. Pas toujours de façon directe, mais difficile de ne pas voir que l'auteur se sert de son histoire pour faire passer plusieurs messages. Et même si l'histoire a été écrite il y a pas mal de temps, elle est toujours d'actualité… malheureusement.

La cupidité et l'envie des adultes qui veulent toujours plus. Plus de pouvoir, plus de notoriété, plus d'argent… Les enfants pourris gâtés qui n'ont aucune limite, ceux à qui les parents ne refusent rien malgré le fait que cela les mette les enfants en danger, la télévision à outrance qui engrange une certaine violence chez certains… Et les parents en prennent aussi pour leur grade car ils ne font rien pour arrêter ces comportements nocifs. Chacun se verra moqués et prendre une leçon mais il y a un certain malaise tout de même à voir les quatre enfants et leurs parents, heureux gagnants de la loterie de Willy Wonka, à agir comme ils le font. Il y a toujours un peu d'amusement et un côté loufoque et dérisoire qui atténue tout cela mais tout de même.

Et à côté, nous avons ce petit Charlie. Un petit ange qui s'émerveille et se contente de ce que lui donne la vie. Bien évidemment, le lecteur ressent une certaine tristesse pour le petit bonhomme et on lui souhaiterait tout le bonheur du monde, mais au fil de la lecture, je me suis dit que Charlie avait de la chance d'être comme il était et qu'au final c'est grâce à lui et uniquement à lui qu'il obtient cette part de bonheur tant espéré. Charlie est pauvre, Roald Dahl ne romance pas tellement cet aspect mais il n'y a pas non plus d'apitoiement.

A travers la découverte de la fameuse chocolaterie, on s'émerveille. Nous suivons ce Willy Wonka qui a des airs de Chapelier Fou, et c'est en même temps une aventure fantastique et imaginaire mais qui garde un pied encré dans la réalité et qui essaye de « redresser » certains torts. le gérant de la chocolaterie n'est pas un vengeur masqué mais il n'en est pas loin.

Une sorte de conte que j'ai trouvé très agréable à lire et que je conseillerais à nos têtes blondes. S'il ne comprenne pas forcément le message de l'auteur, ils auront au moins pu visiter cette chocolaterie dont nous rêvons tous.
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