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Critique de babel95


Quel étrange roman ! Voilà, la dernière page est tournée, je viens de reposer le livre sur ma table de chevet. J'aime beaucoup partager mes découvertes, mes coups de coeur littéraires… mais pour une fois, les mots me manquent.

Une femme et un homme se rencontrent. La femme vit en couple et va se marier, l'homme est marié et a une petite fille.
Des protagonistes de l'histoire, on ne connaîtra jamais le prénom, ils sont «elle », « il /lui », «sa femme » « son homme» « sa fille ». On apprend qu'ils sont voisins, qu'ils habitent le quartier des Batignolles à Paris.
Lorsqu'ils se rencontrent en novembre, ils pressentent que leur monde va changer. Et puis, au fil de leur rencontres, des pendaisons de crémaillères aux soirées crêpes, toujours au mois de novembre, ils découvrent la passion, la violence d'un amour absolu, leurs repères et leur monde volent en éclat.
Comment peut-on vivre un tel amour, quel est le sens de cette passion clandestine, quel est son avenir ?

Le roman de Géraldine Dalban-Moreynas, On ne meurt pas d'amour, nous dépeint très précisément, la naissance fulgurante puis la lente dégradation d'une passion. La fin de cette histoire d'amour – on pourrait presque dire, la mort lente de "leur" histoire - puisqu'on ne sait pas vraiment de qui on parle– m'a laissée un peu perplexe mais pas vraiment étonnée. J'ai toujours pris beaucoup de distance avec les principaux personnages, je n'ai pas pu (ou su) m'identifier à eux, ils ont été pour moi un très gros sujet d'étonnement.

J'ai été enchantée par certains passages - par quelques pointes d'humour bien trouvées… mais en revanche, pourquoi faire la part si belle aux SMS ?
Je n'ai pas compris.

De manière générale, le thème de l'amour, de la passion m'a toujours fascinée : il me semble que la palette des sentiments humains est immense, que la passion peut illuminer, donner du sens, ou détruire, littéralement foudroyer une vie. C'est pourquoi je ne suis pas d'accord : je pense que l'on peut mourir d'amour.

Je remercie les éditions Plon, et Masse Critique de Babelio, de m'avoir adressé On ne meurt pas d'amour, de Géraldine Dalban-Moreynas.
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