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Critique de Bats


Bats
03 février 2014
En bon fan de la "Maison des feuilles", j'ai naturellement eu envie de lire cette "Epée des cinquante ans" dès que je l'ai eu sous la main. Et quelle fut ma déception... Tout d'abord quand au format du livre, une "faux" livre de 280 pages. La plupart, pour ne pas dire la totalité, des pages sont imprimées seulement sur le recto. le verso servant parfois de support à des photographies de broderies, soit restant vierge.
De plus, l'ensemble est encore raccourci par une mise en page du texte plus ou moins hasardeuse, avec des pages allant de quelques lignes pour les plus denses, à quelques mots. Si la recette fonctionnait pour la "maison des feuilles" car les passages utilisant ces artifices visuels avaient une vraie raison narrative de le faire, ici cela sent un peu le réchauffé.

L'histoire quand à elle est du coup vite expédiée et n'à pas le temps de se ramifier et de devenir interessante. Un soir d'Halloween, Chintana se rend à une soirée où elle croise la femme pour qui son mari l'a quittée, la blessure étant encore fraîche. Elle se laisse entraîner par une assistante sociale en charge de la garde de quelques orphelins dans une pièce où un étrange conteur racontera une sorte de conte assez sombre.

Danielewsky joue ici avec les mots (beau travail de la traductrice au passage, qui invente des mots pour les besoins de la traduction), avec la forme du texte, et même avec ses narrateurs, représentés par des guillemets de couleur. Mais a trop vouloir donner dans le visuel, justement, il en oublie un peu le fond et son histoire manque de souffle jusqu'à un dénouement qui reste très prévisible si on fait un peu attention aux détails. Une grosse déception, c'est bien dommage.
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