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Critique de Lali


Lali
08 février 2011
Ce n'est à la toute fin du roman de Francis Dannemark qu'apparaissent les mots qui donnent au roman son titre. Un entrefilet dans le journal, mais qui trouve tout son sens quand on y voit là une allégorie. Il est temps pour Françoise de faire la grève avec les traces du passé. Il est temps qu'elle arrête de s'en vouloir pour ce qui a eu lieu et pour ce qui ne s'est jamais fait. Il est temps pour elle de se laisser aimer, d'aimer Ludovic.

Venise, ville des amants. Ville qu'elle vit seule parce qu'elle n'était pas prête. Ville de personnages qu'elle croise. Qu'elle appelle dans la nuit pour se rassurer ou pour qu'on lui dise : «… on a tous derrière soi une vie plus ou moins chiffonnée, et des choses ratées, et des choses à se faire pardonner; mais qu'il ne sert à rien d'avoir peur et qu'en ne prenant plus aucun risque, on se retrouve à ne plus rien vivre du tout… »

Et tout est là, dans cette phrase ou dans celle-ci : « Quand à eux, leur histoire et leur géographie tiennent dans le territoire que parcourent leurs mains, leurs lèvres. Ce sont des caresses et des frissons, des chutes à deux dans la nuit des temps avec des étoiles bleues qui font tourner la tête. »

J'ai aimé La grève des archéologues. Et sans doute que je le relirais.
Lien : http://lalitoutsimplement.co..
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