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Critique de ntchoubis


À la fin du volume précédent, «Du poulet au menu», le commissaire San-Antonio et les «Béru-Pinuche brothers» arrivent à New-York au bord du paquebot «Liberté». Leur mission est accomplie avec succès — les plans secrets et la maquette de l'avion de décollage à la verticale sont en leurs possession. Les ennemis sont neutralisés. Il n'y a qu'un seul truc qui gâte tout le plaisir de la «sensation absolue de vacances» — l'impossibilité totale de se dégourdir les jambes aux États-Unis. Nos héros se sont embarqués pour la croisière à la hâte et incognito et ont laissé leurs passeports internationaux en douce France, comme chante Charles Trainet. Donc, afin d'éviter les ennuis avec les flics américains, il ne leur reste qu'à se faire tartir au bord du transatlantique deux jours jusqu'au départ du paquebot pour le Havre.

Mais tout à coup, une occasion en personne d'Oliver Andy, agent de FBI, se présente. Mister Andy annonce à ses collègues français que le FBI est très intéressé de savoir à qui étaient destinés les plans et il propose à notre trio de faire cette enquête à terre ensemble. Et de leur tendre trois séjours-permis d'un mois et deux mille dollars!

Il a des doutes, notre San-A!

"[…] Nous voilà chargés d'enquêter dans un pays immense dont nous ne parlons même pas la langue!"

Mais la confiance de Bérurier en système D, le fait céder à la tentation.
Coucou les investigations et les rebondissements sur le territoire américain! Mais à la française!


On a devant nous la deuxième partie, la suite directe du volume précédent, «Du poulet au menu». C'est un diptyque unique dans toute cette série d'ouvrages consacrés aux aventures du commissaire San-Antonio.

L'auteur dit qu'il cultive sa prose. Et c'est à cent pour cent vrai! Pas le prose, eh, tas de pignoufs!

Du point de vue du style et de l'intrigue ce volume ressemble bien à ses homologues comme «Du poulet au menu» et «Le secret de Polichinelle». Il y a de l'action, du tempo, une trame ficelée, des digressions lyriques et kamasutresques, des métaphores truculents, des énumérations fantaisistes. Il y en a tout, quoi!

Il y a même des renvois en bas de page. «Le secret de Polichinelle» en compte 56, «Du poulet au menu» en contient 78. Ce roman, «Tu vas trinquer, San-Antonio», est moins fertile et se limite à 43 renvois en bas de page. D'ailleurs, c'est aussi un nombre considérable qui porte son effet saisissant.

Faut que je conclusse: on a un bon san-antonio devant nous, léger et agréable à se sustenter comme lecture.

Tchin-tchin, les gars!

À noter :
♦ L'incohérence des temps: l'automne dans le S.-A #029 se transforme ici en été à New-York .
Lien : https://autodidacteblog.word..
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