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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
L'exergue est explicite : « Il est souhaitable que les personnages de ce récit soient fictifs ! le contraire serait vraiment trop moche ! » San Antonio s'apprête à passer quelques jours de congés bien mérités à Nice avec sa brave femme de mère quand un appel retentit dans la gare. le grand chef lui confie une mission sensible et dangereuse : il doit annuler ses vacances et se rendre en République démocratique allemande (nous sommes en 1957, le Mur n'est pas encore construit) pour y détruire un laboratoire de recherches sur des armes bactériologiques. Il sera accompagné par un autre agent qui a déjà exploré les lieux. Malheureusement, ce collègue en est revenu empreint d'un neurotoxique tuant toute personne s'approchant à moins de dix mètres de lui. La collaboration va être coton !

« J'ai peur des mouches » est un épisode de la série San Antonio en demi-teinte mais non dénué de charmes par moments. Je pense notamment au saut en parachute homérique ou à au face à face avec un savant fou intrépide. L'action se déroule en Allemagne de l'Est et bien évidemment, Frédéric Dard nous sert tous les clichés sur nos voisins d'Outre Rhin. A noter que notre commissaire, "champion toutes catégories du Zizi-Pan-pan", est un des premiers acteurs du rapprochement franco-allemand. du côté de la boîte à souvenirs, l'auteur fait souvent référence aux figures de l'époque : Coquatrix, Bobet, Zátopek, ce qui a aujourd'hui une saveur surannée. Si ce n'est sûrement pas le meilleur San Antonio, le roman n'est pas non plus désagréable à lire.
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J'ai peur des mouches ou comment vous réconcilier avec Dard. La vieille qui marchait dans la mer, ma première rencontre avec cet auteur, première rencontre qui ne m'avait pas convaincue et qui surtout, m'avait un chouïa "choquée" car trop graveleuse pour ma pudibonderie. Cependant, les années ont passé, j'ai même eu, entre temps, 2 enfants qui ne se sont pas faits par l'opération du Saint-Esprit, je me suis donc "dévergondée". Bien que je ne puisse pas dire qu'une fan soit née, cet auteur via ses expressions et répliques me sera d'un grand secours dans le cadre de ma profession, car oui la dame est gérante d'un bar tabac (c'te loose). Inutile de préciser que je suis journalièrement au contact d'une gent masculine avinée, ou devrais-je plutôt dire à de la progestérone en fusion?! et là, je sens poindre en vous un minimum de commisération et de compassion à mon égard! inutile, avec le temps tout glisse ou presque. Soyons réalistes, à répliquer à la Dard je ne passerai pas pour une grande dame à la classe internationale, mais au moins la dame d'1m72 que je suis, pourra leur rabattre le caquet et surtout refroidir leurs ardeurs... Car, quoi de plus choquant pour un homme qu'une femme s'exprimant comme lui ?

Sinon, le bouquin en lui même est dynamique, drôle, rapide à lire et court.
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J'ai retrouvé San Antonio pour la 27ème fois.

Ça démarre sur les chapeaux de roue car dès les premières pages Antoine apprend qu'il part en mission en Allemagne. Une très courte conversation avec Béru et c'est parti
(à moins que ce soit Pinaud ? Je ne m'en souviens plus, cela a été si bref !).

Il aura pour lui tenir compagnie un drôle de zig car ce dernier est malade. Atteint d'un méchant virus très contagieux, tellement contagieux que tous ceux qui l'approchent meurent dans les heures qui suivent. Sympa, hein ?

Le voyage outre Rhin se fera en avion. San Antonio devra sauter en parachute pour la première fois de sa vie ! (Il les aura à zéro !).

Et puis il risquera sa vie à de multiples reprises, vous vous en doutez. Je peux même vous dire sans spoiler qu'il s'en sortira vivant, bien entendu. D'ailleurs, à ce sujet, j'aimerais bien avoir un ange gardien comme le sien. Il faut bien avouer qu'il est drôlement vernis à ce sujet !!


Un bon moment donc pour ce roman qui se lit d'une traite. Manque juste le dénouement, absent. Comme souvent, on se fait mettre à la porte vite fait bien fait. Pourtant il existe bien un épilogue qui n'est pas bâclé pour le coup.

A noter que, pour une fois, le titre « J'ai peur des mouches » est tout à fait approprié et justifié. Vous voulez savoir pourquoi ? Eh bien… lisez le livre !! :o)
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San Antonio doit encore une fois abréger ses vacances avec sa maman Félicie pour une mission très urgente. Cette fois ci, il part en Allemagne orientale. Ce tome se lit rapidement, on sent l'amour de l'auteur pour les germaniques, normal en 1957, les traces de la guerre sont encore présentes en Europe. le sujet principal est centré sur la guerre bactériologique, un thème toujours d'actualité...
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C'est toujours un plaisir que de lire épisodiquement un San Antonio.
En priorité pour cette langue inimitable.
Et un peu de nostalgie pour ce temps où l'on pouvait se permettre des gauloiseries et des blagues de mauvais goût sans se retrouver devant les tribunaux de la nouvelle censure bien pensante.
Passons rapidement sur l'intrigue, totalement invraisemblable, mais bien menée, qui nous tient en haleine jusqu'à la fin, là n'est pas l'intérêt de l'ouvrage, et retenons surtout cette langue d'une incroyable imagination.
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27ème enquête de San Antonio et le plaisir est toujours intact de mon côté. Il y a bien sûr des aventures que j'aime moins que d'autres et la recette devient connue mais ça fonctionne malgré tout toujours dans ma petite tête.

"J'ai peur des mouches" fait même parti de ceux que j'ai énormément apprécié. Les facilités dans l'intrigue sont là mais ce récit reste prenant.

Pour l'enquête en elle-même, pas besoin de réfléchir. Notre commissaire doit aller du point A au point B, tout faire péter et retourner au point A mais du coup ce roman à l'avantage de se concentrer davantage sur l'action et la tension générale.

Le côté politiquement incorrect de notre héros reste présent mais ici, il fait quand même moins le malin et se retrouve en difficulté. C'est peut-être aussi pour cela que ça fonctionne mieux sur moi.

Quand au style de Frédéric Dard, je suis toujours aussi fan. Sa façon de jouer avec la langue française, avec la société de son époque le tout dans un registre populaire m'amuse. Je prends d'ailleurs toujours un certain plaisir à relire certains passages qui me font marrer.

"J'ai peur des mouches" reste en tout cas une très bonne enquête dans ce que j'ai pu lire jusqu'à présent et je suis ravi de voir que même après 27 romans, je ne suis toujours pas lassé. Affaire suivante !
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San Antonio, épisode 27. Je ne vous ferai pas l'affront de vous expliquer qui est San Antonio, ni de vous parler de son auteur, Frédéric Dard... alors, passons !
C'est pas que... on ne dirait pas, mais voilà donc déjà 27 tranches de vie du célèbre commissaire San Antonio que j'ai dévoré (je lis régulièrement un titre de temps en temps dans l'ordre de parution).

27 aventures et le bonhomme oeuvre toujours dans le monde de l'espionnage (même s'il a fait quelques enquêtes criminelles dans le lot). 27 fois que je retrouve San Antonio et beaucoup moins de fois que je croise Bérurier (qui apparaît à peine au début, ici) et Pinaud (qui lui, est absent, à peine évoqué, peut-être).

Pour cette 27ème aventure, SanA, doit mettre un terme à ses vacances avant même qu'elles soient commencées puisque, dans le train qui doit l'amener vers les doux rivages, on le prévient que son chef le mande immédiatement au téléphone de l'accueil de la gare. Un collègue, Jean Larieux, revient de RDA où il a découvert un laboratoire qui a conçu une arme bactériologique destructrice. En s'enfuyant avec des ampoules contenant le virus, une s'est cassé et le produit est entré en contact avec sa peau, depuis, tous ceux qui l'approchent à moins de dix mètres meurt en quelques heures. le but de la mission, retourner en RDA avec Jean Larieux pour retrouver le labo, le faire sauter, puis exterminer Jean Larieux qui est devenu trop dangereux.*

Mais le Larieux est suicidaire, pensez, personne ne peut l'approcher et il est isolé, enfermé, et responsable, déjà, de la mort de plusieurs personnes. Aussi, avant d'exterminer Larieux, San Antonio va devoir le convaincre de ne pas se suicider car il a besoin de lui. Mais difficile de voyager avec un type que tu ne peux pas approcher à dix mètres, encore plus difficile quand le type est un chat noir.

Aventure d'espionnage, donc, sans Bérurier, sans Pinaud et avec un but assez vachard, celui de flinguer un collègue (même si San Antonio avait déjà été confronté à cette situation dans une aventure antérieure). Il faut avouer que, depuis peu San Antonio, volontairement ou involontairement, est souvent responsable de la mort de personnes qui ne le méritent pas (voir « La tombola des voyous », par exemple).

Mais si les aventures de San Antonio sont délectables, elles le sont encore plus quand ses deux compères sont présents, ce qui n'est pas le cas ici, je le rappelle.

C'est donc une aventure somme toute assez moyenne à laquelle on assiste même si l'ensemble est suffisamment concis et rythmé pour que le lecteur ne s'ennuie pas.

Cependant, point d'axiome béruréen à se mettre sous la dent, ni de frasques pinaudiennes, aussi, on se contentera des tribulations San Antonienne en attendant d'avoir mieux.

Il faut avouer qu'en plus de Béru et Pinuche, c'est surtout et avant tout quand San Antonio oeuvre dans le domaine criminel et donc loin de celui de l'espionnage, que je trouve mon compte. Aussi, j'attends avec impatience le prochain crime réunissant la Sainte Trinité.

Au final, pas le meilleur des San Antonio, loin de là, mais le roman s'avère suffisamment court et sans temps mort pour occuper plaisamment le temps de lecture.
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Une aventure rythmée, facile à lire, le tout dans le style très "éloquent " de San Antonio. Un vrai plaisir... Je conseille d'ailleurs à tous les amateurs de policiers de découvrir les oeuvres de cet auteur français.
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