Citations sur L'histoire de France vue par San Antonio (13)
Si qu’on expecte François 1er qui a encouragé les lettres et les lézards, ces Valois, ils valaient pas le coup de cidre !
— Ce Dagobert, il était aussi chouette à la ville qu’au trône ?
— C’était un sacré paillard, le renseigné-je. Comme il n’avait pas de
lardon avec Gomatrude, sa première femme, il l’a répudiée pour épouser une bergère moins stérile. Seulement, avec la seconde ça n’a pas mieux gazé.
Meubler l'intellect de Béru est chose plus difficile que de vendre des ventilateurs à un philatéliste.
Oh ! oui : ne laissez pas traîner ce livre à la portée de toutes les mains. Il est très instructif, mais il n'est pas pour autant destiné aux enfants de choeur. Et si d'aventure les enfants de choeur l'achètent, qu'ils évitent de le montrer à leur parents. Ce petit avertissement est destiné à vous exciter un brin car il faut toujours donner aux adultes l'illusion que certaines lectures leur sont réservées, tout en faisant croire aux enfants que certaines lectures leur sont interdites. De cette façon, les uns et les autres achètent le livre en grand secret et ça fait marcher l'édition.
L'Europe qui en avait sa claque de Napoléon c'est aussitôt coalisée pour le virer. Elle était rassurée par le gros Louis XVIII, l'Europe. Elle se disait qu'avec ce gros lard podagre, les faits d'armes ne pouvaint avoir lieu que sur une table de piquet. Napoléon reprenant possession de la boutique, c'était les ennuis garantis. Pas de ça, Lisette! Et je te mobilise à tout va : Anglais, Prussiens, Autrichiens, Russes! Alors c'est le désastre de Waterloo morne-plaine. La Vieille garde meurt. Pas un seul homme n'en réchappe. Cambronne y lance son mot historique et les grognards se laissent hacher sur place en criant : " Vive l'Empereur!"
Le coup de foudre, c’est capricieux. Vous rencontrez des bonnes femmes pendant des années dans l’escadrin sans penser à autre chose qu’à leur dire bonjour, et puis un matin, comme ça, en les apercevant, l’envie vous prend de baisser votre grimpant au lieu de soulever votre bada.
Béru donne un énergique coup de sonnette sur l’air de « Tagada gada
veux-tu souffler dans ma trompette ». Sa Baleine vient ouvrir. Ce matin, B.B. (Berthe Bérurier) c’est un spectacle à ne pas manquer. Il est réservé toutefois aux adultes, car si un jouvenceau s’amenait chez le Gravos, la vue de cette ogresse le dégoûterait du beau sexe pour le restant de ses jours et le petit malheureux se consacrerait à la jaquette flottante.
(Les Gaulois) Les couvre-chefs étaient de 2 sortes. Il y avait les casques à plumes pour ceux dont les moeurs étaient mal définis, et les casques à corne pour les hommes mariés.
— Formidable ! s’émerveille le Gros. Je sens que cette fois je m’éduque
pour de bon, San-A. Jusqu’ici, j’avais beau m’être abonné à « Rustica » et
lire chez le coiffeur le « Readère digéré », ça clochait côté intellect.
Maintenant je vais étinceler en société…
— En somme, murmure le Gravos, les Gaulois, c’est comme qui dirait
nos Indiens à nous ?
La formule me paraît judicieuse. Je le dis à Bérurier qui, du coup, ne se
sent plus.
— Dis voir, San-A… enchaîne-t-il. Si le Gaulois était à plumes, on peut
se demander si la Gauloise était pas à poils ?