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Citations sur L'ogre (64)

La haine est comme un cancer, Monsieur Meynat. Lorsqu’elle vous a touché, elle s’étend, se répand, enfle sournoisement, mais vous ne vous en débarrassez jamais.
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- Allez, la dernière pour la route ! lance Rollin, le gradé. Brigadier. Vingt-cinq ans d’armée, vingt-cinq kilos de trop sur la balance et vingt-cinq centimètres de trop derrière la ceinture.
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Tellement merveilleuse ! Tellement belle ! Tellement poétique ! L’amour incommensurable d’une mère pour la chair de sa chair. Et cette rose noire qu’elle déposait sur la tombe de Fouillouse lorsqu’elle souffrait trop. Lorsque sa peine et sa souffrance étaient… sont trop fortes. Pour prévenir qu’elle va enlever un enfant… Quand je pense à ces deux roses noires qui ont fait couler tant d’encre, qu’Honoré a déposées sur la tombe dans la nuit du… 26 au 27 mars dernier !... Savez-vous à quel point ils ont dû trembler, ces horribles salauds ? Car, au moment et pendant tout le temps que vous les cherchiez, eux avaient peur, commissaire. Très peur ! De cette peur irrépressible, qui précède un drame. Ils ne savaient pas d’où la Mort allait surgir car tous ne croient pas à la légende, mais ils savaient qu’elle allait surgir. Rien que cette peur viscérale qui jamais n’aura faibli, aurait pu suffire à ma vengeance. Mais c’est leur attitude qui a achevé de me convaincre que je devais les punir sans pitié ! Dans leur chair ! Comme moi, comme la Maritorne ! Leur insolence, leur arrogance, leur mutisme têtu pour échapper à la justice des hommes. Aucun, au cours vos interrogatoires n’a avoué ses fautes. Leur forfait ne pouvait pas rester impuni. Dussé-je pour cela ôter la vie à des enfants ! Et de grâce, commissaire, ne venez pas me faire la leçon ! Je n’y serai pas sensible.
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Seule trace de ce passé glorieux, le manoir est tombé en désuétude, bouffé par les ronces. On dit que le factotum de l’époque y habiterait. Seul dans une cabane. Dans le plus parfait dénuement. Un vieux chien fidèle qui refuse de quitter la maison que son maître décédé, n’occupe plus… Il était profondément attaché aux Duroy et aurait donné sa vie pour eux.
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Une femme charmante. Intelligence, cultivée, raffiné et d’une beauté à couper le souffle. Jean en était fou amoureux et la préservait de ce qu’il considérait comme un « panier de crabes ». C’était son expression. Le monde sans pitié des affaires, de la politique qui n’est jamais loin derrière, les relations plus intéressées que réellement amicales. Lui le premier, ne fréquentait ce microcosme qu’à contrecœur. Les salopards de corbeaux savaient qu’ils touchaient une corde sensible. D’autant qu’Annie était malade. Dépressive. Elle ne venait que très rarement en ville. Elle ne se sentait bien que dans leur manoir, retirée du monde, à l’abri, au milieu des objets qu’elle affectionnait. Avec ses enfants chéris. Ils ne recevaient que très peu. Juste quelques amis soigneusement triés. Jean tenait à cette intimité qui lui permettait à lui aussi de se tenir à l’écart de cette promiscuité malsaine. Il n’emmenait jamais son épouse dans aucune réunion, ni aucun repas d’affaires, cocktail… C’était son joyau, son jardin secret…
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Il retrouvait le plaisir intact que lui procurait cette lutte entre deux forces mentales aux desseins opposés. Entre le bien et le mal. Où la défaite n’était pas permise… Le meilleur des stimulants !...
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En matière d’amourettes, Amélie était précoce. Les absences fréquentes de son père, accaparé par son emploi, favorisaient ses escapades, sa mère n’ayant qu’une autorité de pure forme sur elle. La mère qui, de surcroît, il faut bien le dire, avait moins de plomb dans la cervelle que sa progéniture et se foutait de son couple comme de sa première culotte. Car si elle avait pris un peu plus au sérieux son rôle de mère et de femme d’intérieur, peut-être eût-elle remarqué la serrure arrachée dans son garage et les relents tenaces d’éther dans la chambre de sa fille. Et donné l’alerte ! Dans ce contexte, l’adolescente délaissée, s’émancipait-elle avant l’âge.
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C’est un peu comme si tu demandais à un plombier de mettre ses mains dans un ordinateur. Les psys ou les neurologues connaissent à peine dix pour cent du fonctionnement du cerveau et des maladies neurologiques. Et la bipolarité est encore très mal connue. Donc, c’est pilules et basta ! Et du fait que dans le temps ton corps s’accoutume, tu augmentes les doses, tu ne manges plus, tu ne dors plus, puis tu fais suivre par un verre par-ci par-là et tu plonges de plus en plus. Un cocktail hautement détonant ! Jusqu’au déclic qui te permet de réagir et de remonter la pente. Moi, c’est souvent le boulot.
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La chasse. La cueillette. Les anthropologues disent de l’Homme que c’est un chasseur-cueilleur. Il est vrai que depuis des temps immémoriaux, il chasse (pêche) et cueille. Étant donné qu’à ses origines, ses deux occupations lui étaient vitales, il s’est doté de moyens de plus en plus sophistiqués et performants pour les pratiquer.Si performants qu’en matière de chasse, de nos jours et sous certaines latitudes, l’activité qui naguère permettait uniquement de subvenir aux besoins de sa famille est devenue un « sport » qui permet de subvenir aux besoins de certains en sensations fortes.
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Non, elle ne donnait pas l’impression d’être contrariée ou perturbée. Non, Marion n’était pas une gamine turbulente, non Marion n’était pas une gamine à problèmes. Non, elle n’avait jamais parlé de problèmes avec ses parents. À l’école, elle était dans les premiers de la classe. Une fugue, Marion ? Voyons, commissaire… lieutenant ? lieutenant ! vous n’y pensez pas ! Avec Lydie, elles se connaissaient depuis la maternelle, alors, vous pensez, elles se disaient tout ! Pas vrai, Lydie ?Et pourtant, elle avait bien disparu, la Marion ! Kellerman, que son inexpérience handicapait un tantinet, fut pris d’une migraine atroce. Ce n’était pas ici que son enquête connaîtrait des développements éclair. Il décida de se rendre plutôt chez les Debez. Excité comme un pou : les statistiques sont formelles, la plupart du temps, notamment en cas de décès de l’enfant, c’est chez les parents ou dans le cercle familial rapproché que l’on trouve le ou les coupables.
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