C'est exact Monsieur Fourrier, ils sont morts tous les deux dans l'attentat et moi j'ai survécu. Ma fille venait de fêter ses vingt ans. Moi ? Pas une égratignure, je n'ai rien eu. Je suis sortie physiquement indemne de cette épreuve, si ce n'est ma chevelure qui a fini de blanchir d'effroi en quelque heures. Devant vous, je suis vivante. intérieurement, je suis morte. Morte avec eux ce jour-là. Après l'enterrement de Raoul, mon époux et de ma petite Chantal, je suis restée prostrée dans le noir pendant des mois. Yaya, notre bonne berbère s'est occupé de moi. Elle me nourrissait, me lavait, me couchait. Comme une soeur, elle me chantait les complaintes de ses montagne.
J'ai beaucoup aimé ce premier livre de Dario. Du style, du contenu, des personnages bien vivants. J'ai suivi avec grand intérêt l'inspecteur Fourrier à la recherche de la vérité dans la banlieu et dans les derniers soubresauts de la guerre d'Algérie.
A quand le prochain ?
Ignorante quant aux évènements de la guerre d’Algérie, ce roman m’a immédiatement plongée dans l’ambiance des films des années 70 : ombres et lumières, intrigue bien ficelée et des personnages au charisme indiscutable…Si ce livre avait été porté à l’écran, il aurait été signé par Pierre Granier-Deferre avec Michel Audiard aux dialogues et un Lino Ventura blasé dans le rôle principal…
Je vous parle d’un temps que les moins de 20 ans….
Sacré François, je l’ai connu volontaire national, bouffeur de métèques et je le retrouve socialo, fricotant avec les francs-macs après être passé par Vichy, par la Résistance et par la défense farouche de l’Algérie française. Retenez bien ce nom : François Mitterrand. Lui, il ira loin, très loin.
Sympathique lecture, on trouve de la truculence dans ce livre. Il y a du Dard dans tout ça. On le lit facilement, les personnages sont attachants. C'est bien documenté et bien rythmé, franchement pour un premier livre, c'est vraiment pas mal. vivement le prochain, en attendant je vais revoir les "Tontons" pour me faire du bien aux esgourdes.
J'ai passé un bon moment en lisant ce policier de Dario, c'est en effet une drôle d'nquête qui se passe entre la post guerre d'Algérie et Paris avec un policier Fourier qui ira au bout de sa recherche. A lire dans un bon fauteuil ! Carole
Pour sûr, Albert n’est pas un apollon. Il est même inquiétant quand il vous sourit avec ses chicots crénelés. À croire que son dentiste, c’est le dépaveur de la rue de la gueule.
Les Français avaient apporté dans leur paquetage les graines d’une idée neuve : planter maintenant pour les générations futures
De toute manière, on se lève toujours trop, on se lève trop souvent, on se lève trop vite. Au fond, c’est à se demander si on ne se lève pas trop jeune.