Gloups voit rouge

Gloups le loup a faim, tellement tellement faim...
Mais voilà, Gloups le loup est un petit loup, tellement tellement petit... tout chez lui est petit... et à force de se faire railler par ses éventuelles proies, il a décidé de faire appel à la technologie pour l'aider : un téléphone rouge qui le prévient de l'arrivée dans les parages du petit chaperon rouge et une voiture de sport peu respectueuse du code de la route pour se déplacer plus vite... et pourtant, il continue à déclencher les moqueries. Sa colère enfle tant et si bien qu'il passe par toutes les nuances de rouge et fait un malaise. Devinez un peu qui lui viendra en aide ? allez, je vous aide un peu, de quoi lui faire connaître une autre tonalité de rouge, celle de la honte...
Mon avis : Ce livre est à rattacher à "Gloups, la grosse faim" dont je vous ai parlé il y a quelques jours. de nouveau le texte et les illustrations rivalisent à qui mieux mieux pour nous amener à sourire des mésaventures de ce pauvre loup qui ne nous est pas pour autant très sympathique. L'éditeur continue son jeu avec la police utilisée : variation de taille pour certains mots; changement de couleur aussi mais uniquement passant du noir au rouge et inversement. Vous l'avez compris cet album est consacré à cette teinte et aux émotions qui peuvent passer par elle.
Public : à partir de trois - quatre ans.
Si vous voulez vous rendre sur le blog de l'illustrateur, Olivier Daumas, vous pouvez suivre cette adresse :
http://olivierdaumas.canalblog.com/

Gloups le loup voit rouge, un petit chaperon rouge bien dodu est en vue. Il se précipite dans sa belle voiture rouge, grille le feu rouge… bref, vous l'avez compris, cette histoire tourne autour de la couleur rouge. Couleur « rouge » mise en mots (coquelicot, pivoine, sens interdit, croix rouge…) et en images (les mots qui évoquent le rouge sont justement en rouge et agrandi).
J'ai trouvé l'histoire sympathique même si elle se termine de façon un peu abrupte et en queue de poisson… rouge.
Blague à part, l'album est original, et malgré sa conclusion qui manque, elle, d'originalité, c'est une bonne histoire pour petits et grands.