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Critique de danslabibliothequedanne


Quand on nous offre un livre, on a toujours à coeur de l'apprécier, et quand c'est un éditeur via une plateforme comme Netgalley qui me l'offre quelques jours avant la parution, évidemment je me sens mal à l'aise de ne pas avoir apprécié le livre, mais je préfère être sincère. Toujours.

J'avais été charmée par la couverture remplie de cassettes, de ce roman, j'avais trouvé le titre amusant, et avais compris que ça allait se passer dans les années 90. C'est toujours un bon moment pour moi de revenir en arrière... avec le recul des années. 😉

J'ai commencé à lire, j'ai trouvé l'écriture agréable quoi qu'un peu "ramassée", et il m'a fallu presque un tiers du roman... pour m'apercevoir que c'était plutôt le récit de la propre vie de la primaire au bac, de l'auteur, Alexis David-Marie. Soit, pourquoi pas, ça peut être intéressant.
Auteur que je ne connais pas, soit dit en passant, prof aujourd'hui.

L'histoire :

Le narrateur s'appelle Alexis, mais son surnom tout le long de son enfance et de son adolescence pour une raison dont il ne se souvient plus était... Nunus !

J'ai eu au début l'impression de lire des "Petit Nicolas" (j'adore ce gamin !), car le môme est tout jeune, et ce que j'ai aimé c'est que l'auteur se parle à lui-même à travers le temps, ce qui est assez amusant. Avec tendresse, et souvent de façon potache et amusante, malgré tout !

Raconter ses journées, faire des bêtises, compter sur les copains pour se couvrir, au début ça commence bien.

Mais Nunus a perdu sa maman à l'âge de 3 ans et d'une façon terrible, car elle s'est suicidée, étant en dépression, et toute la famille quitte alors l'île Saint-Louis dans laquelle elle vivait, pour la petite ville de Saint-Leu-la-Forêt.

J'ai aimé suivre au début ce petit garçon et ce jeune ado, mais ce qui m'a rapidement lassée, c'est la répétition permanente des actions que j'ai trouvée monotone, et avec bien trop de descriptions...

Il n'y a rien d'extraordinaire dans la vie de ce garçon, c'est la vie d'un adolescent entouré d'autres adolescents, qui n'était pas bien beau quand il était jeune, ni très grand, et dont il a évidemment souffert, surtout via les critiques des autres.

Il a fait les conneries habituelles (non, je minimise, légèrement pire...😉) comme boire trop, fumer des joints, se faire exclure du collège, escalader des murs pour rentrer dans les maisons abandonnées, mais il aurait fallu ne le raconter qu'une fois.

Savoir comment ça s'est passé pour le 1er joint, 2nd joint, pour le 1er joint du copain, pour le 2nd joint du copain etc.
Pour savoir où placer les pieds quand on veut escalader des murs pour rentrer dans une maison ou au contraire sortir de chez soi, savoir comment le copain a escaladé le mur, comment ça s'est passé avec la 1ere fille, puis la 2nde, etc, etc, vous avez compris le principe... j'ai trouvé ça vraiment trop trop long !

Sa vie est une répétition des mêmes actions partout où il va, même si en vacances c'est généralement moins "pire".

Il a aussi bien sûr, et heureusement, des activités classiques aussi, comme faire du skate, ou rêver, mais chaque nouveau pote, car ils s'en faisait beaucoup, apporte son lot de mauvaises idées !

Autour du "héros" :

Est-ce que l'auteur a voulu mettre l'accent sur les difficultés d'un garçon dont la maman est partie si tôt et si dramatiquement ?

Est-ce qu'il a voulu exorciser une partie de son adolescence ? Est-ce qu'il a voulu la revisiter de fond en comble pour la comprendre ? En tout cas je suis passée complètement à côté de ce livre.

Alexis est entouré d'une famille privilégiée, père psychiatre, grand-père polytechnicien, mais il a des relations difficiles avec son grand frère Thomas, et avec son papa.

Dans les années 90 le CD est arrivé en France, mais on écoute encore majoritairement de la musique en cassettes. Musique qui est omniprésente pour Alexis, et dont il mentionne souvent dans le livre, des groupes comme les Doors, AC/DC ou des chanteurs comme Bob Marley, et leurs titres emblématiques.

À partir de la moitié du roman je me suis forcée et l'ai lu beaucoup plus rapidement...contente de le terminer, à mon grand regret, car j'ai toujours plaisir à découvrir un nouvel ouvrage et suis déçue de ne pas l'aimer.

Le titre m'aiguillait déjà... retour à l'âge ingrat !
Je continue à trouver belle la couverture ! 😉😜

" La contre-culture de la déconne avait été votre façon de survivre au communisme scolaire."
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