AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,82

sur 130 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Voilà une histoire qui met en valeur les qualités et le volontarisme d'une jeune femme dans le Québec rural des années 1900. Les personnages sont nombreux : la famille Joyal et a famille Boisvert et tout le village de St Paul Des Prés.
Corinne va épouser le fils Boisvert. Dès le début, il est décrit comme un homme paresseux, plus enclin à la boisson qu'au dur labeur de la terre.
C'est la vie de Corinne qui va être racontée au fil des pages ; elle va être en butte aux difficultés du quotidien sans grand soutien de la part de son époux.
La lecture est agréable, avec ce petit côté amusant du langage propre à cette région du Canada. C'est vif, amusant, coloré avec des expressions et mots du crus : pantoute, les débarbouillettes,par exemple.
le livre se termine : Corinne attend le retour de son époux....
A suivre avec le tome 2 qui titre "Le Drame"
Plus de 500 pages que l'on tourne avec empressement tant l'atmosphère est, somme toute sympathique.
Commenter  J’apprécie          50
Une saga familiale au Québec en 1900.
Les personnages, nombreux sont attachants ou détestables. La rudesse de la vie paysanne sous le climat canadien, la bonne éducation, les codes et les coutumes ainsi que la grande place de l'église sont autant d'éléments qui nous font en demander plus!

Vite allons lire le deuxème tome!
Commenter  J’apprécie          40
Michel David place son intrigue dans le Québec rural de 1900. Dans le petit village de Saint-François-du-Lac, la jeune Corinne Joyal attend le retour de Laurent Boisvert, son galant du village de Saint-Paul-des-Prés. le printemps est là et les hommes rentrent du chantier où ils ont travaillé durant l'hiver, lorsqu'il y a moins à faire à la ferme. Ses frères sont rentrés, eux ! Et ils avaient même écrit à Noël, ce que n'a pas fait Laurent…

Lorsque celui-ci rentre enfin, il tente de s'excuser de ces longs mois sans nouvelles. Et le voilà qui fait sa demande à Corinne ! Les jeunes gens ne se fréquentent pas depuis si longtemps mais Corinne dit oui … elle l'aime, son Laurent ! Avant le mariage, il faut toutefois que Laurent obtienne un autre oui ; celui de ses futurs beaux-parents. Ceux-ci sont moins chaud mais après s'être assuré auprès de leur futur gendre qu'il pendra toujours soin de leur plus jeune fille, ils finissent par donner leur consentement. Commencent alors les préparatifs du dîner de fiançailles et du mariage …

Les Joyal sont une grande famille unie. Une famille de travailleurs où on ne vit peut-être pas dans l'opulence mais où l'on ne manque de rien non plus. Les frères de Corinne travaillent encore tous encore à la ferme avec leur père. Ses deux soeurs, elles, sont déjà parties de la maison mais reviennent très souvent rendre visite. Chez les Joyal, on ne laissera jamais tomber personne.

Corinne va malheureusement découvrir qu'il n'en est pas de même chez les Boisvert. le patriarche est plutôt pingre, même avec sa propre famille. Il semble également dépourvu du gêne de la politesse et n'a pas l'air de l'avoir inculqué à ses enfants. Laurent est un gentil garçon, un peu fainéant parfois, c'est vrai, mais rien ne laissait présager qu'il venait d'une telle famille. Presque aucun Boisvert ne se donne la peine de se déplacer pour leur dîner de fiançailles et si cela choque Corinne et sa famille, Laurent, lui, se contente de hausser les épaules. C'est sa famille, il s'en accommode. Bien élevée, Corinne s'en accommodera aussi. Mais faudrait pas non plus essayer de lui marcher sur les pieds parce qu'elle révélerait très vite son caractère.

Vous l'aurez compris, l'intrigue de Un bonheur si fragile est assez simple : un jeune couple se fréquente, se fiance et se marie. Bien sûr, c'est surtout l'histoire de deux familles qui se rencontrent et doivent composer l'une avec l'autre. C'est une histoire somme toute banale mais je me suis vite attachée aux personnages. J'ai eu peur au début parce que Corinne m'énervait durant les cinquante premières pages mais elle m'est vite devenue très attachante. Et puis, surtout, il y a un petit quelque chose qui m'a accroché et je savais que tel serait le cas car c'est déjà ce qui me plaisait dans la BD Magasin général : le québécois. C'est une langue plaît beaucoup à mon oreille et j'adore en apprendre de nouveaux mots et expressions. Pantoute, c'est correct, faire le train, et tant d'autres viennent donner au lecteur un certain dépaysement. Je ne sais pas si l'on parle encore comme cela au Québec en 2015 mais qu'importe, ce langage aide à s'immerger dans le roman.
Lien : http://milleviesenune.com/un..
Commenter  J’apprécie          70
Torrieu ! C'est de valeur d'avoir si vite terminé cette histoire-là qui m'a pas déplu pantoute. À cette heure, je remercie chaudement Babelio et les éditions Kennes qui ont été bien fins de m'offrir ce roman lors de la dernière opération Masse Critique.

Bon, pour être sûre que tout le monde me suive, je passe au français du vieux continent pour vous dire combien cette immersion dans le Québec rural des années 1901-1902 m'a charmée par ses personnages et son vocabulaire hauts en couleur.

"L'engagement" est le premier des 4 tomes de la saga "Un bonheur si fragile" écrite par Michel David, auteur québécois prolifique et populaire décédé en 2010. Nous y suivons les aventures de la blonde Corinne Joyal, mariée à 19 ans avec Laurent Boisvert, un jeune homme du village voisin. Issue d'une famille pieuse, aimante et généreuse, Corinne se rend compte qu'il en va tout autrement dans sa belle-famille, sous l'égide de son beau-père, pingre au coeur sec, en conflit avec le curé du village sur le lieu de reconstruction de l'église. Quant à son mari, il pense plus à s'amuser qu'à travailler. Mais il en faut plus pour décourager notre héroïne au grand coeur, qui semble grandir et s'affirmer à chaque épreuve...

Ayant adoré une autre saga québécoise, "Le goût du bonheur" de Marie Laberge, c'est bien volontiers que j'ai entamé celle-ci, dont la couverture, dessinée par Loisel, est très attirante. Il aurait cependant été judicieux d'ajouter un glossaire en fin d'ouvrage pour expliquer les mots et expressions typiquement québécois, comme ce fameux « pantoute » signifiant « du tout ». Au contraire de Marie Laberge dont les personnages évoluent dans la haute société, Michel David a choisi de peindre un milieu modeste, essentiellement agricole. Rythmé par les saisons et la traite des vaches, le labeur est dur et les joies rares. Les hommes sont dévolus aux travaux des champs, les femmes à l'entretien de la maison et aux enfants, sous l'oeil du clergé qui entend tout contrôler. le style est simple et la narration, purement chronologique, repose sur des dialogues procurant au récit une efficacité théâtrale.

Dans le langage chantant de Michel David, la campagne québécoise prendrait presque un air de Pagnol... à l'accent près ! Aussi me suis-je régalée de ce roman de terroir, captivant et dépaysant comme doit l'être une lecture de vacances.
Commenter  J’apprécie          330
Ce livre est le premier tome d'une saga en quatre volumes. C'est un roman du terroir québécois. L'histoire se passe au tout début du XXème siècle, Corinne Joyal vit dans la paroisse de Saint-François avec ses parents et ses frères, une famille aimante, travailleuse et solidaire. Elle est amoureuse d'un beau garçon, Laurent Boisvert, qui vient de la paroisse De Saint-Paul. Elle rêve du grand amour et espère rapidement se marier, avoir sa maison et fonder une famille. A 19 ans, Corinne est plutôt naïve, et c'est une fois mariée qu'elle découvrira que la famille de son mari est bien différente de la sienne. Son beau-père, Gonzague Boisvert, est l'un des plus riche de la paroisse, mais il est très près de ses sous et il a des comportements égoïstes. Laurent est de nature paresseuse et n'hésite pas à dépenser le peu d'argent du couple pour aller boire et faire la fête... Heureusement, Corinne pourra compter sur le soutien de Juliette, la soeur de Laurent, de Rosaire, un jeune orphelin, de ses voisins proches et de Wilfrid Boucher, le grand-père de son mari. le quotidien de Corinne et Laurent est décrit au fil des saisons avec en arrière plan un conflit entre Gonzague Boisvert et le curé de la paroisse De Saint-Paul autour de la reconstruction de l'église
Dépaysement garanti, le lecteur est plongé dans l'ambiance du lieu et de l'époque avec le vocabulaire particulier du patois québécois rural, je m'y suis facilement habituée, même si j'aurai bien aimé avoir un glossaire des expressions...
J'ai lu facilement et avec plaisir ce roman, les personnages sont attachants pour certains et détestables pour d'autres. Je compte bien, à l'occasion, lire la suite.
Lien : http://aproposdelivres.canal..
Commenter  J’apprécie          30
Merci à Babelio et aux éditions Kennes de m'avoir permis de découvrir le premier tome de la saga québecoise "Un bonheur si fragile".

"Famille, travail, religion" telle est la devise des Joyal. Pour cette famille unie de fermiers, pas de temps mort entre les tâches domestiques pour les femmes, le travail de la ferme et les messes le jour du seigneur. Corinne, la cadette des filles, va se marier avec le beau Laurent Boisvert originaire d'un autre village. le préparatifs pour le mariages et malgré quelques doutes sur son futur promis, Corinne veut y croire.

Après la noce, la jeune épouse déchante. Son mari est paresseux, joueur, buveur. Sa belle-famille est hostile,son beau-père est un homme cupide,avare et avide de pouvoir. La jeune femme connaîtra bien des épreuves et saura trouver du soutien auprès de personnes de son nouveau village.

Je vous avoue que si j'ai été d'emblée intéressée par le talent de conteur de Michel David, j'ai un peu peiné en début de lecture. Les nombreuses scènes de travaux domestiques et de préparatifs de la noces m'ont paru répétitives et pesantes.

Le roman trouve son rythme après le mariage de Corinne. Déconvenues, conflits, déceptions, rien ne lui est épargné. Mais la jeune femme a du caractère et ne se laisse pas abattre.

L'ensemble de la lecture, malgré un départ laborieux, s'est révélé prenant. Des personnages bien dessinés ; les uns attachants, les autres détestables. La découverte du monde rural et des coutumes québecois du début du XXème siècle a été instructive à plus d'un titre.

Serai-je tentée de lire le second tome ? Oui, car l'auteur a su tisser une intrigue si habile et si réaliste que je me suis prise au jeu. Donc, à bientôt pour de nouvelles aventures.



Commenter  J’apprécie          180
Je remercie Babelio et les éditions Kennes pour le livre "un bonheur si fragile" de Michel David.
En ouvrant mon paquet, j'ai crié "oaouh" en découvrant la couverture et puis j'ai dit "ah, non" pas de tome 1. Heureusement, pas besoin d'attendre pour lire la suite ; il me faudra juste aller à la bibliothèque ou bien sortir mon porte-monnaie (encore !!!).
Me voilà partie pour un voyage dans le Québec rural des années 1900. Dans ce 1er tome, on suit Corinne Joyal qui va épouser Laurent Boisvert. Elle vit dans une famille aimante où la vie est rythmée par le travail quotidien. Sa mère, intransigeante sur les valeurs morales, tient à bout de bras sa petite famille et ne voit pas d'un bon oeil le mariage de Corinne avec Laurent. Elle n'apprécie ni son futur gendre ni sa future belle famille. Mais Corinne le veut son beau Laurent et elle amadoue son père pour qu'il accepte la demande en mariage.
Dès sa lune de miel, elle comprend très vite que son mari est irresponsable. La désillusion est rapide mais elle ne veut rien montrer à ses parents. Une nouvelle vie commence pour elle mais pas celle qu'elle s' était imaginée. Sa capacité d'adaptation est incroyable. Elle n'a pas le choix. Son Laurent a un léger penchant pour la bouteille et pique l'argent du foyer. Elle va donc prendre un poste d'institutrice pour renflouer la caisse, et elle prend beaucoup de plaisir à enseigner. Arrive l'automne et Laurent lui annonce qu'il va partir travailler au chantier pendant quelques mois. Sous le choc, elle le supplie de ne pas la laisser toute seule durant l'hiver. Rien n'y fait. Elle ne pourra pas compter sur son beau-père, pingre et froid.
Tout le long de ma lecture, je me suis attachée à Corinne, si déterminée, si lumineuse. Elle va faire de belles rencontres, comme Rosaire, le petit orphelin, Juliette, la soeur de son mari et le grand-père.
J'ai aimé le style direct et efficace de Michel David. Une agréable lecture, truffée d'expressions colorées comme on aime les entendre de nos amis québécois.
Commenter  J’apprécie          80
J'ai été un peu déroutée par le vocabulaire utilisé par l'auteur. En effet, Michel David est Québécois et son roman se déroule au début du XXème siècle dans le milieu rural. L'histoire, malgré quelques longueurs, est bien construite. Il y a de nombreux rebondissements dans le récit.

Les personnages sont attachants surtout ceux qui gravitent autour de Corinne, par exemple Rosaire l'orphelin qu'elle prend sous son aile. Il est facile pour le lecteur de ne pas se faire berner par Laurent. Corinne parait bien naïve à épouser un tel homme et on imagine bien que dans les autres tomes elle va vivre des épreuves encore plus difficiles que dans ce premier opus.

Ce premier tome est marqué par les débuts du jeune ménage et l'absence de Laurent parti aux chantiers. Cependant, l'auteur ne se focalise pas seulement sur la vie quotidienne de Corinne, il s'intéresse aussi à la vie du village, notamment la reconstruction de l'église sujet de nombreuses controverses et disputes. Corinne est amenée à s'occuper de l'école en l'absence d'institutrice. Elle va nouer des liens avec les enfants et les gens de sa commune d'adoption. En revanche, elle devra faire face à sa belle-famille froide et sans coeur et à l'absence de son mari.

Ce roman m'a plu car c'est un roman historique qui se passe dans le milieu rural au Québec. de plus, la qualité d'écriture de Michel David est excellente. J'ai hâte de lire la suite.

Merci aux éditions Kennes et à Babelio
Lien : http://lilasviolet.blogspot...
Commenter  J’apprécie          80
Un grand merci à Babelio et aux éditions Kennes pour ce séjour dépaysant...

Une bonne nouvelle attend le curé de Saint-Paul-des-Prés avec la visite inattendue du jeune avocat Parenteau. En effet, celui-ci est venu lui offrir une somme rondelette afin de l'aider, ainsi que l'ensemble des paroissiens, à reconstruire l'église détruite dans un terrible incendie il y a de cela 3 ans. Tout content de l'annoncer à Gonzague Boisvert, c'était sans compter que ce dernier allait s'opposer à la reconstruction de l'église en lieu et place de l'ancienne...
A Saint-François-du-Lac, Corinne Joyal enrage quelque peu de ne pas avoir revu son prétendant, Laurent Boisvert, depuis son retour du chantier il y a quelque jours et qui l'a occupé tout l'hiver. Qui plus est, l'homme s'est contenté de lui envoyer une seule lettre. Fâchée, elle comptait bien l'envoyer paître mais c'était sans compter sur les excuses et le charme du jeune homme. Elle lui pardonne et ne résiste pas à sa demande en mariage. Lucienne, sa maman, espère de tout coeur que sa fille ne s'est pas trompée de mari. Et elle a bien raison de s'en soucier...

Bonyeu ! En voilà une fresque québécoise fort dépaysante !
L'on suit le parcours de ces deux paroisses, Saint-Paul et Saint-François. A leur tête, deux familles emblématiques que tout semble opposer. Les Joyal sont gentils, attentionnées, travailleurs, serviables et solidaires tandis que les Boisvert sont égocentriques, radins teigneux, froids... La pauvre Corinne ne sait pas encore dans quelle famille elle pénètre en épousant le fils, Laurent. Mais courageuse et forte tête, elle fera en sorte de surmonter ses déboires. Michel David nous décrit un Québec rural qui fait référence à la petite et la grande Histoire. Avec toutes ces expressions et ce langage rural, cette fresque ne manque pas de piquant, les rebondissements n'étant pas en reste. L'auteur nous offre un premier accrocheur et attachant, prémices d'une saga passionnante et originale.

Un bonheur si fragile... un bonheur tout de même...
Commenter  J’apprécie          533
Merci à Babelio et à Michel David pour cette immersion dans le Quebec du début du XXème siècle.
L'auteur nous introduit d'abord au presbytère de St Paul des Près et le décor du roman est planté : la dureté de la vie, la pauvreté des habitants mais aussi leur solidarité face aux écueils de la vie, et l'importance de la religion. Puis nous entrons avec Corinne, la fille cadette, dans la maison des Joyal et découvrons à travers eux le quotidien des villageois rythmé par les saisons et les travaux de la ferme. Les femmes sont au service des hommes, qui s'ils exécutent les durs travaux à l'extérieur, ont quelques privilèges que revendique Corinne. Cependant, très vite on réalise que les femmes, certes réduites aux tâches ménagères, régentent la vie quotidienne : chez les Joyal c'est Lucienne la mère qui commande, et Corinne n'est pas prête à se laisser marcher sur les pieds par son fiancé, ni plus tard par son mari ou son beau-père…
L'auteur réussit à nous immerger totalement dans la vie de cette famille sans longues descriptions ennuyeuses ; chaque nouveau personnage, chaque nouveau décor prend vie sous nos yeux dans le récit du quotidien de Corinne, qui chaque jour se bat pour construire son bonheur, surmontant une à une les difficultés, forte de l'affection de sa famille et des amis dont elle sait s'entourer. Et on ne peut lâcher le roman car les anecdotes s'enchaînent les unes après les autres, et chaque réponse amène un nouveau questionnement.
J'ai apprécié le style de l'auteur : beaucoup de dialogues émaillés d'idiomes québécois : aucun de problème de compréhension tant ils sont imagés, mais un dépaysement assuré…
J'ai hâte de découvrir la suite de la saga…
Commenter  J’apprécie          60




Lecteurs (371) Voir plus



Quiz Voir plus

Quelle guerre ?

Autant en emporte le vent, de Margaret Mitchell

la guerre hispano américaine
la guerre d'indépendance américaine
la guerre de sécession
la guerre des pâtissiers

12 questions
3229 lecteurs ont répondu
Thèmes : guerre , histoire militaire , histoireCréer un quiz sur ce livre

{* *}