Garfield, tome 1 : Garfield prend du poids

Garfield est une énième série comique américaine autour d'un gros chat orange. Celui-ci est délicieusement méchant, féroce, égoïste, goinfre et paresseux ce qui donne lui à des gags ou à des réflexions philosophiques marrantes ou caustiques. Au fil du temps, Garfield est devenu le chat le plus cynique de la bd. Bref, tous ces défauts le rendent drôle. Il a rencontré un immense succès qui s'est d'ailleurs prolongé au cinéma dans une bien mauvaise adaptation.

Ce gros matou ne manque pas de tyranniser son entourage et notamment le pauvre chien Odie qui est devenu son souffre-douleur. Il est jaloux du petit chaton Nermal autoproclamé le plus mignon du monde. Il déteste les Lundi et les araignées. Ses principales occupations sont la chasse au facteur et ses récitals nocturnes. Il adore les lasagnes. A la place de son pauvre maître Jon, je l'aurais chassé illico presto.

On a vite fait le tour car les gags sont récurrents dans ces strips en trois cases. Un fond unicolore et des tons simples pour les coloris des différents personnages, ce n'est certes pas grandiose au niveau du graphisme. le succès de la série s'explique ailleurs, on le sait bien. Tout d'abord par la qualité des répliques entre les personnages. Cependant, il y a beaucoup trop d'albums qui sont sortis et qui n'ont pas fait évoluer Garfield. C'est un peu dommage d'exploiter toujours les mêmes thèmes mais Garfield reste Garfield dans la plus grande tradition des anti-héros de la bande dessinée.

Personnellement, je préfère les chiens et notamment Snoopy. Cela n'empêche pas d'apprécier!

La série de bandes dessinées Garfield reste un classique du genre. Il faut certes aimer les BD de type "une ligne, une blague" ou parfois "une page, une blague" sans réelle histoire suivie. Reste que ce gros chat orange grognon qui se prend pour un autre fait sourire. C'est déjà très bien!

Garfield prend du poids. Pas étonnant, avec ce qu'il mange et le temps qu'il passe à dormir. Sa seule activité physique consiste à tourmenter le pauvre Odie, et plus indirectement son maître, Jon.

Cette chronique sera courte, puisque je vais comme toujours me répéter. Quoique non, pas vraiment, parce que si je n'étais pas dithyrambique au sujet des autres tomes, celui-ci m'a encore moins convaincue. Je n'ai presque pas ri, ne me suis pas projetée (pas plus que mes regrettés compagnons à quatre pattes) dans le quotidien de Jon…

Je l'ai trouvé très plat. Très plat et peu drôle. Et les dessins… Après vérification, j'ai constaté que les BD plus récentes avaient un meilleur style graphique, plus proche du Garfield qui m'est familier. Il me reste quelques vieux exemplaires dans ma PAL, à la suite de quoi je privilégierai les numéros plus contemporains, histoire de voir s'ils valent davantage le détour.
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