Citations sur Le Monstre de Milwaukee : l'affaire Jeffrey Dahmer (19)
Quand le cœur cesse de battre, il devient une masse grosse comme le poing, pesant environ une livre. Il y a aussi l'estomac, une dizaine de mètres d'intestins et un cerveau mou de trois livres.
Il n'est jamais trop tard. Comme les plantes au repos. Arrive le soleil du printemps et elles revivent et refleurissent toutes, en prenant des couleurs. La nature humaine est semblable. Elle paraît fanée mais qu'on lui donne un peu de soleil et d'eau, de bonnes conditions et vous la voyez refleurir à votre étonnement. Il n'y a pas de miracle ! C'est la nature qui fait son boulot.
Dans les quartiers peuplés par des gens de couleur pauvres, ou par des homos sans influence, le bizarre devient courant. Ils n'ont pas les mêmes droits au respect que tout le monde.
Le cannibalisme. À lui seul, le mot évoque des cauchemars et de vieilles peurs profondément ancrées en nous tous. La pensée que l'on va non seulement mourir mais que des parties de son corps vont être mangées par un autre être humain fait horreur.
Tout comme un lapin se délecte dans un carré de choux et un requin dans un océan surpeuplé, Jeffrey ne tarda pas à découvrir que, dans le quartier ouest de Milwaukee, il pouvait impunément faire tout ce qu'il voulait.
Pour un garçon sujet à des états dépressifs, tout paraissait un peu plus rose après quelques gorgées de gin, qu'il cachait. La vie devenait alors plus facile.
Il y est courant qu'une famille ait ses racines en pays étranger et que les enfants de la première génération parlent anglais avec un accent. Leurs enfants s'expriment mieux et leurs petits-enfants grandissent avec tous les espoirs et tous les problèmes de n'importe quel enfant américain. En regardant pousser cette troisième génération, les grands-parents se demandent s'ils ont fait le bon choix en quittant le vieux pays, quand ils voient les gosses écouter de la musique assourdissante, se coiffer bizarrement et n'avoir aucun respect pour leurs aînés.
Ce livre relate l'histoire de Jeffrey Dahmer, tueur en série. Il a commenté par torturer des animaux lorsqu'il était jeune. Il s'agit d'une personne perturbée. Il a tué et découpé des hommes.
Mais, au bout du compte, c'était quand même le système judiciaire qui était fautif, parce que ses agents sont des professionnels payés par les contribuables qu'ils sont chargés de protéger. La fonction entraîne une responsabilité, le devoir de s'impliquer et de faire plus que ne l'exige le règlement, si besoin est, de procéder à des contrôles d'identité et de donner suite à tous les rapports qui s'entassent sur le bureau d'un juge d'application des peines indiquant qu'une personne sous surveillance maximum est sur la mauvaise pente.
Il y aura toujours des gens qui empiéteront sur les droits des autres. Si nous sommes capables de faire évoluer la civilisation, nous devons pouvoir concevoir des moyens pour dompter ce côté obscur et en avoir le contrôle.