Une première scène déroutante. Dans une cuisine, un homme et une femme prennent leur petit déjeuner, le tout est décrit de façon méticuleuse, presque maniaque. Après la mort de l'homme, la femme, adepte du
body art, survit en tentant à la fois de soumettre entièrement son corps à sa volonté, et d'évoquer le souvenir de son mari. Curieux personnage que cet inconnu évoluant dans la maison en récitant des phrases entières du défunt. Combat entre volonté et désir, entre l'être, sa conscience, sa raison, son angoisse d'être...
Bien sûr on se précipite sur le premier chapitre pour le relire et relier entre eux les fils du récit.
Difficile de le lire et de ne pas faire partager l'émotion provoquée par ce texte très fort mais très déroutant.
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