AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de oblo


Blacksmith, dans l'est des Etats-Unis. Jack est professeur à l'université, spécialiste des études sur Hitler. Il est marié à Babette, qui donne des cours de bien-être. C'est une famille recomposée, Jack ayant eu 4 enfants, et Babette une fille ; ensemble, ils ont eu un fils. Cette vie est vide, en réalité. Un bruit de fond maintient l'illusion d'une vie réelle : c'est le bruit des transports, le bruit de l'électro-ménager, le bruit des professeurs qui parlent pour ne rien dire, le bruit de la télévision, de la publicité, en un mot de cette société de consommation. Un jour, un nuage toxique menace Blacksmith : le seul évènement depuis des années. Comme d'habitude, rien n'en sortira, si ce n'est une angoisse nouvelle pour Jack, et un argument supplémentaire pour le nihilisme de Heinrich, le fils de Jack.
Don DeLillo a une qualité essentielle : il fait beaucoup avec du vide. Il se joue de l'absurde et de la vacuité de la vie contemporaine des Américains. L'humour, la description d'actions rocambolesques ou encore l'accumulation des noms de produits tendent à tourner en dérision une Amérique qui ne sait plus faire qu'acheter et croire en la supériorité de son modèle. Un grand roman sur notre mode de vie contemporain.
Commenter  J’apprécie          40



Ont apprécié cette critique (1)voir plus




{* *}