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Critique de Alienor


Keith marche dans les rues de New York, une mallette à la main. Il vient de quitter son bureau situé dans l'une des tours du World Trade Center, qui n'est plus qu'un tas de cendres, de métal et de chair. Keith avance tel un robot, en état de choc, s'accrochant à cette mallette qui ne lui appartient pas. Ses pas le mènent chez sa femme dont il est pourtant séparé, et pour cette dernière le choc est double de voir son mari trouver refuge chez elle après être sorti vivant de cet enfer.

Nous sommes le 11 septembre, et pour tous les protagonistes de ce roman, le temps va se figer durablement à cette date. Keith, son fils, son épouse et les malades d'Alzheimer pour lesquels elle anime des ateliers d'écriture… tous sont choqués et expriment à leur manière ce traumatisme.

Malheureusement, après un premier chapitre saisissant où l'écriture mécanique rend à la perfection l'état de stupeur du héros, l'action se fige et ne progresse pas. le temps s'écoule entre les parties de poker de Keith, les ateliers d'écriture de son épouse et les jeux du fils avec ses copains. L'homme qui tombe - qui donne son titre au livre - est un artiste de rue qui n'intervient que très peu. Mais il n'est pas le seul à tomber…tous ces hommes et ces femmes sont en chute libre et font penser à des zombies. Pas tout à fait morts mais plus complètement vivants.

D'où une impression de lenteur, de léthargie, qui m'a envahie dès le second chapitre et ne m'a plus quittée avant le dernier, où le lecteur se retrouve plongé dans l'avion juste avant qu'il ne percute la tour dans laquelle travaille Keith. Comme le premier, ce chapitre est saisissant… et m'a d'autant plus fait regretter la lenteur de l'ensemble.
Lien : http://tassedethe.unblog.fr
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