Avec ce livre, ça passe ou ça casse. Personnellement, j'ai adoré.
Fille de, petite-fille de, nièce de,
Constance Debré déconstruit tout. Je n'ai pas encore lu ses deux livres précédents, tant pis pour moi. Elle a effectué une opération de dépouillement de tout. Dans ce livre, elle se dépouille de son héritage. Pour cela, elle part et elle termine avec la mort de son père. Elle clame son dégoût de tout : de la bourgeoisie et l'aristocratie dont elle est issue, des pauvres, du carcan sociétal, de la justice faite par les riches pour les riches (elle a été avocate), etc. Anarchiste, la petite-fille de constitutionaliste? Même pas. Elle n'entre dans aucune case. Une chroniqueuse a parlé de stoïcisme à propos d'elle. J'ai pensé, plutôt Diogène. Peu importe. J'ai trouvé mon héroïne. Même si je ne la suivrai pas.
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