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Critique de cami_mondo


« Notre Père (…)
Pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés »

Il l'a tuée pour 450 euros
Il l'a tuée et est retourné se coucher
Dans l'appartement du dessus
Sans se cacher
Il a tué cette octogénaire
Pour qui il faisait des courses
Une dette de drogue
De pauvres gens
450 euros pour deux vies

« et ne nous laisse pas entrer en tentation,
Mais délivre-nous du Mal »

Rapidement la police le retrouve
L'engrenage judiciaire
La condamnation
La prison
Un crime brutal, violent, sans motif, il faut bien condamner son auteur
Protéger la société
Maintenir l'ordre

« Que ton règne vienne
Que ta volonté soit faite sur terre comme au ciel »

La justice
La société
La prison
La vie
L'exclusion
La drogue
450 euros

Qui est coupable?

Constance Debré fout un grand coup de pied dans ce monde manichéen. Iconoclaste, elle l'est définitivement. Gentille petite fille, pas son genre. L'ancienne avocate penaliste pose un regard sans concession sur la société, le système judiciaire et la loi des hommes. « Le droit est une farce ».

Elle nous offre un texte fort, qui se lit en apnée, avec un champ lexical travaillé. le Bien et le Mal. le Bien contre le Mal. le Mal dans le Bien. le Bien dans le Mal.

Un texte qui ne vous laissera pas indemne. Qui vous remuera. Vous poignardera. Un texte comme je les aime duquel transperce un certain humanisme.
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