AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de nbocklandt


Ne gaspillez pas votre argent. À la limite, empruntez-le, mais ne payez pas les clopes d'une bourge paumée qui vous méprise.
Eh oui, je vais me permettre de parler comme elle. Phrases courtes, mots vulgaires. Je sais bien que sur Babélio on ne parle pas comme ça, parce qu'il n'y a que les pauvres et les tout petits bourgeois, et que ces gens-là s'évertuent à parler bien, à chercher des synonymes, des beaux mots. Inutile pour une Debré, "emmerder" et "faire chier" doivent être ses mots préférés. Avec un vocabulaire aussi pauvre, on ne peut qu'être une bourge. Un auteur lambda n'aurait jamais été publié avec un texte pareil. Et dire que dans le masque et la plume tous ont été favorables à ce livre : à croire que dans ce milieu-là on se tient les coudes. Ils se sont probablement retrouvés dans son mépris.
Elle est glaciale. Oh, pauvre chérie, par ses phrases courtes elle se cache. Elle est désœuvrée ? Veut être une "gouine" ? Et pour ça elle regarde les femmes comme des objets de "cul". de la chair et rien d'autre. Désolé, ça ne marche pas. Espérons que pas toutes les "gouines" vous déshabillent du regard en se léchant les babines dans le métro ? Rassurez-moi ? Non, elle n'est pas "homosexuelle", en fait elle veut simplement être un homme. Point. Comme tout ces richoux, elle invite ses "filles d'amusements" à Venise ou à Rome. Comme ses vieux richou elle se flatte d'être aimée par une fille qui a 15 ans de moins qu'elle. Quand on est riche, on ne compte pas ! Comment ose-t-elle se prétendre Wertherienne quand elle utilise des phrases suivantes pour décrire sa proie : "Je ne suis même pas sûre qu'elle soit spécialement belle. Je n'aime pas son prénom. Je ne le prononce jamais. / J'ai toujours un peu honte d'elle au milieu des autres. / Je suis riche et elle est pauvre. C'est pour ça que je vais gagner. C'est obligatoire. Les riches gagnent toujours." Oui Constance, les riches gagnent toujours, c'est pour ça que moi la pauvre, j'ai acheté ce "putain" de bouquin. Et que maintenant je m'en mords les doigts. J'aimerais surligner chaque phrase qui démontre que le monde qu'elle prétend rejeter, elle y adhère par chaque phrase, chaque attitude. Une rage qui monte. Merci la bourge... ça donne envie de faire une révolution quand on lit : "Les riches gagnent toujours. Et les pauvres crèvent toujours. Ce n'est pas ma faute. Ce n'est pas ma faute si ce sont les riches qui gagnent. Ce n'est pas ma faute si je suis riche. Je suis né comme ça. C'est dans mon ADN tellement c'est ancien. Je suis née de parents riches sans un kopeck. Sans appart." C'est sûr, quand on s'appelle Debré, on n'a pas besoin d'argent, parce que le nom suffit, ni d'appart. "Techniquement à la rue, mais ontologiquement pété de thunes. On n'a pas besoin d'argent quand on est riche. On n'a besoin de rien quand on est riche. C'est une question de honte qu'on n'a jamais. Les pauvres ont bien raison de nous haïr." Et en plus, elle s'y complaît.
PS: Bravo Yann Moix, qui enfin à oser dire la vérité dans l'émission "On n'est pas couché" : mal écrit, inintéressant, ennuyeux. (Curieusement les commentaires en-dessous de cette vidéo sur YouTube ont été désactivé...) Eh oui, on sait qui tient les manettes.
Commenter  J’apprécie          857



Ont apprécié cette critique (52)voir plus




{* *}