« Cette dame d'environ quarante-cinq ans possède l'ineffable beauté des Italiennes tempérée par un caractère de chien. Mais le professeur n'y trouve rien à redire. » (p. 63)
Moi, par contre, j'ai beaucoup de choses à redire de ce livre.
- Un roman d'espionnage ? – encore moins d'action que chez
John le Carré et surtout beaucoup moins de suspense.
- Ecrit sur un mode épistolaire (les rapports à l'Organisation) ? – Vous avez déjà lu un rapport qui commençait par « Par temps clair, le bureau de Zante offre une vue panoramique sur le lac » (p. 50) ?
- Maîtrise narrative ? – la liste des personnages en début de livre doit être très régulièrement consultée
- On ose comparer ce livre aux "Falsificateurs" de
Antoine Bello ? – autant dire à un chou-fleur qu'il a la beauté d'une Italienne !
- Et pourquoi l'intrigue se déroule-t-elle en Suisse ? – parce que la bourgeoisie française n'est jamais impliquée dans des affaires artistico-scientifico-financières ?
Donc, mon premier et mon dernier
Julia Deck.