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Critique de marina53


Alors, Vince (tu permets que je t'appelle Vince, hein, entre d'jeun's !). À cet petit air pincé que tu affiches (je lis en toi comme dans un livre ouvert), j'ai comme l'impression que ça veut dire non. Faisons simple alors. Donc, Vincent, tu nais un 2 février à Mâcon. Tout comme (juste pour la date, bien sûr) Shakira (mon pauvre) ou Bécassine. Jusque là, rien d'anormal. Tu grandis à Cruzille. Y a pire, hein. T'aurais pu aussi bien te retrouver à Clugnat ou encore à Boufflers.

Dès tout petiot, tu t'intéresses au théâtre et à la comédie. Un peu moins au sport. Tu inventes des petits spectacles pour tes parents adoptifs qui, comme tout parent, restent ébaubis devant tant de génie, de grâce, d'humour, d'élégance... (ça, c'est toi qui le dis !)

Et, c'est le coup de flash, le buzz l'éclair, lorsque tu vois apparaître, sur ton écran de télévision couleur format 16/9, un Samsung pour être précis, Muriel Robin. C'est ça que tu veux faire (ou presque) : faire rire les autres. Tandis que tout ado s'intéresse aux filles, toi, tu écris ton premier spectacle à tout juste 14 ans. Puis, tu étudies le théâtre classique à l'École Nationale d'Art Dramatique de la Comédie de Saint-Étienne (excusez du peu).

Depuis 2009, tu travailles au théâtre, non pas en tant qu'ouvreur, mais bien en tant qu'acteur. Hugo et Molière n'ont presque plus de secret pour toi.

En 2012, tu tombes amoureux d'Hervé Guibert (enfin, son écriture) et tu adaptes et joues le bouleversant journal d'hospitalisation. Youhou ! Sortez les cotillons !

Tu fais d'autres trucs encore mais j'ai pas le temps d'approfondir. Ici et là, du macramé, du youkoulélé, du pole dance sans barre et de la danse acrobatique sur gazon.

En 2014, tu rentres dans le petit écran. C'est une image, bien sûr, Vincent, je te vois tiquer. Sur Canal+, aux côtés de Maïtena Biraben, tu t'éclates tous les dimanches avec tes bios interdites (ça dépend, bien sûr, des invités. Tu t'es moins marré pour Cambadélis. Au contraire, tu t'es retrouvé tout tourneboulé lorsque tu as rencontré Michel Rocard, Karl Lagerfeld ou encore Christiane Taubira). Tu t'éclates et tu m'éclates ! Un partout.

Qui plus est, tu manies aussi bien l'humour que l'émotion. T'es pas loin d'être parfait, dis-moi ! Ça risque de faire des jaloux, ça !
Des bios interdites, faudra que tu m'expliques un jour pourquoi tu as appelé ta chronique comme ça. Si elles sont interdites, pourquoi... enfin, bref, je m'égare.

Depuis 2016, tu officies chez Barthès où tu épluches (là encore, c'est une image, Vincent) les quotidiens.

N'oublions pas que tu sors parfois du petit écran pour te produire sur scène. Notamment dans le spectacle "S'il se passe quelque chose". Un spectacle dans lequel tu te mets à nu (aussi bien au sens figuré qu'au sens propre, j'aurais d'ailleurs dû déclencher mon appareil photo en mode rafales ce soir-là !). Un spectacle pour lequel tu décroches le Molière de l'humour! Chapeau bas, monsieur Dedienne !

Et, là, en ce moment, tu te la joues un peu en interprétant du Mââârivaux.

Que te souhaiter de plus, mon petit Vincent (là, je ne fais aucunement référence au passage précédent). Allez, encore plus de succès, pourquoi pas. Et surtout beaucoup d'amour !

Bon dimanche !

Et merci à Babelio et aux éditions J'ai lu...
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