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Critique de gonewiththegreen


Jonathan Dee est un peintre de la société moderne, de cette Amérique contemporaine dont il s'applique à exacerber les travers, comme par exemple de façon magistrale dans les privilèges.

ici , un homme a tout plaqué , pour une raison qui nous est inconnue. Avec 165000 dollars en poche , son but est de s'effacer de la société .Plus de téléphone , plus de carte bancaire, devenir transparent. Il atterrit dans une ville lambda , où Autumn lui loue une chambre.

L'idée est très bonne avec ce retour aux sources de notre (anti) héros . La diabolisation du net notamment, l'omni surveillance qui nous est imposée via cookie, caméra .. est très bien mise en exergue.
Mais voilà, au fil des pages , l'ennui s'invite dans des pages un peu molle, au fil d'une énigme qui n'avance pas et intègre le problème des migrants à ses pages.
Sans être forcément convenue, l'histoire pâtit un peu de ce manque de nerf et de ses non dits , finalement agaçants après avoir semblé être une très bonne idée initiale.
Il n'empêche que la lecture est intéressante , met en lumière les travers de notre société ultra dépendante de l'internet
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